27 août — Monique, née en 332 à Thagaste dans l'Empire romain, aujourd'hui Souk Ahras en Algérie et décédée en 387 à Ostie, est une chrétienne d'origine berbère. Son fils, Augustin, un des plus grands théologiens chrétiens, lui a rendu un vibrant hommage, particulièrement dans ses Confessions.

On sait que Monique avait vingt-trois ans, quand elle donna naissance à Augustin, son premier-né, mais on ignore à quel âge elle épousa le père de celui-ci, un païen nommé Patricius. C'était un homme bon, affectueux et ouvert d'esprit : non seulement il laissera sa femme élever leur fils dans un intense climat de foi chrétienne, mais finira même par s'inscrire vers 370 au catéchuménat, et recevra le baptême quelque temps avant de mourir. Cependant, toute sa vie durant, il aura conservé la mentalité du paganisme, et se sera montré enclin à la colère et au libertinage. Monique endura vertueusement les travers de ce mari volage, supportant les soupçons de sa belle-mère et les ragots des domestiques.

Dès 369, Monique a senti que son fils s'éloignait d'elle, au point de vue spirituel comme au point de vue moral. Lorsqu'il se chargea d'une concubine. Mais ce fut bien pis lorsqu'Augustin se mit à fréquenter les manichéens. Dans les Confessions, il évoquera plus tard la tristesse de sa mère à cette époque, et notera que deux faits l'ont toutefois encouragée à ne pas désespérer : d'une part, un rêve étrange, dans lequel un être lumineux commandait à une Monique en larmes de bannir toute crainte ; d'autre part, une conversation avec un évêque, qui l'aurait congédiée avec ces mots restés fameux : il est impossible que périsse ce fils de tant de larmes. En attendant, celui-ci partit pour Rome à l'insu de sa mère, qui le rejoignit, quelques mois plus tard, à Milan. Là, Monique apprit, probablement en juin 385, qu'Augustin avait renoncé au manichéisme. Elle rencontra saint Ambroise. Les relations entre la mère et le fils s'étant améliorées, ils en viennent, pour la première fois, à envisager un éventuel mariage qui, dans l'esprit de Monique, pousserait décisivement Augustin à se faire baptiser. Au terme d'un long parcours intellectuel, débouchant sur une scène à la fois toute simple et surnaturelle, le jeune rhéteur sent tomber les derniers obstacles intérieurs à sa conversion, et court porter la bonne nouvelle à sa mère, qui se retrouve alors au comble de la joie.

Augustin reçut le baptême à Milan, des mains d'Ambroise, la nuit du 24 au 25 avril 387. Une fois le baptême célébré, Augustin résolut, fin septembre, de rentrer en Afrique, sans doute à la prière de Monique. Arrivés à Ostie, la mère et le fils ne purent embarquer immédiatement. Tandis qu'ils attendaient de quitter le Latium, Monique tomba malade et décéda, au bout de neuf jours, le 13 novembre 387, à l'âge de cinquante-six ans.

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