La vie ici, en Argentine, est compliquée, a dit le Fr Randriamalalatiana Harinala Romel, sdb, car tout a changé: soit l’horaire et la façon d’étudier, soit les personnes et les relations fraternelles dans la communauté, soit la culture et la société. Tout cela font parties des difficultés que vivent les missionnaires, auxquelles il faut surpasser. Le Fr Romel nous partage ses expériences.    

Quand je suis arrivé ici, en Argentine, en Janvier 2019, tout a été nouveau pour moi: les gens, la vie, l’endroit, la communauté. C’est totalement différent de ce que j’ai vécu en Uruguay. Là, tout est calme et je me suis déjà habitué, mais il a fallu quitter à cause de la rénovation de la maison des jeunes en formation. Un des premiers problèmes, la carte d’identité. La durée du visa fut un mois seulement, cela n’était pas suffisant pour préparer tous les dossiers nécessaires. Je n’ai reçu la carte d’identité (cedula) ,qu’au mois de juillet. 

L'étude, un autre monde

Le changement est compliqué. L’année académique ici dure dix mois. ça commence au mois de mars et se termine en Décembre. La plupart des cours de première année que j’ai fait en Uruguay n’étaient pas reconnu ici en Argentine, car les contenus sont différents, même si ce sont les même cours. 

Un autre difficulté, la différence des façon de faire et de ce qu’attendent les professeurs. Beaucoup parmis eux demandent deux livres avant les examens. Et c’est le troisième  qui est noté. On ne termine pas le précédent que d’autres réclament déjà les livres suivants. Puis, vient s’ajouter aussi la discrimination faite par les professeurs lors des examens. De plus qu’on commence les cours à 16h, et ça dure jusqu’à 22h, du lundi au vendredi (l’institut est fermé le matin). C’est trop fatigant. 

Malgré tout, la relation avec les autres étudiants est paisible, dont la plupart sont des religieux. De même aussi pour certains professeurs. 

Marcher ensemble avec les jeunes

La pastorale pour les jeunes occupe tout le week-end. Tout commence avec les enfants et les jeunes de l’oratorio de Notre Dame de la Vallée, ou aussi avec les “explorador de Don Bosco” (du genre scoutisme) le samedi à 15h. A l’oratorio, nous jouons avec de jeunes de 7 à 14 ans. Pour le moment, l’oratoire n’a pas d’animateurs, donc, ce sont les salésiens qui prend en charge l’animation. Avec les “explorador de Don Bosco” par contre, je participe au conseil et au suivi des enfants et jeunes de 7 à 19 ans, et qui sont au nombre de 250. 

De 17h à 21h, parfois dans des heures encores plus tardives, que nous effectuons l’accompagnement des jeunes charismatiques. Nous organisons des conférences, ou l’adoration du Saint Sacrement. 

Les activités pastorales continuent le dimanche, à travers le coup de main donné aux conseillers paroissiaux de l'église Notre Dame de la Vallée. A part la Sainte Eucharistie que nous célébrons le matin, il y aussi l’enseignement du catéchisme; et nous concluons la journée avec l’oratorio dans l’après-midi, de 16h à 20h. 

La communauté

Nous sommes 24 qui forment la communauté du théologat, dont un formateur, et 4 confrères selon dans chaque niveau. Les blagues conduisent parfois à des disputes, de faute de la différence des caractères et des cultures. Il faut donc faire très attentions à ne choquer personne . Et quand même, je m’efforce à montrer la culture malagasy, a dit le Fr Romel, pour m’encourager à faire face à ces divers difficultés. 

Diocèse de Miarinarivo

Le Pape François a accepté la renonciation au gouvernement pastoral du Diocèse de Miarinarivo, présentée par S.E. Mgr Jean Claude Randrianarisoa. Au même temps, le Souverain Pontife a nommé S.E Mgr Marie Fabien Raharilamboniaina, comme Admnistrateur Apostolique sede vacante et ad nutum Sanctae Sedis du même Diocèse.

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Noël est vraiment jour de grâce, si...

Le Père Innocent Bizimana, Provincial des Salésiens de Don Bosco de Madagascar et de l'Île Maurice, nous présente, au nom de toute la Famille Salésienne de la Province, les vœux de bonheur en cette Solennité de la Nativité du Seigneur.

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Zatti, notre frère

Le court métrage "Zatti, notre frère" (Argentina, 2020) se concentre sur l’un des épisodes les plus difficiles de sa vie. Nous sommes à Viedma, en 1941: à 60 ans, Zatti est contraint de quitter l’hôpital qu’il a fréquenté pendant des décennies. Sa foi et sa force sont mises à l’épreuve.

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