25 juin — Prosper naquit en Aquitaine vers 390 et semble avoir fait ses études à Marseille, où il se trouve à la fin des années 420, au moment même où Jean Cassien et ses moines donnent naissance, en réaction aux derniers écrits augustiniens sur la grâce, à ce que l'on appellera à la fin du XVIe siècle le "semipélagianisme".

En 429, il correspond avec saint Augustin à ce sujet. En 431, il vint à Rome pour questionner le pape Célestin Ier, sur les enseignements d’Augustin. En 440, pendant la première année de son pontificat, Léon Ier l’appelle auprès de lui comme secrétaire. La date de sa mort n'est pas connue, mais sa chronique court jusqu’en 455, et le chroniqueur Marcellin le mentionne en 463, ce qui semble indiquer que sa mort est survenue peu de temps après cette date.

Prosper était laïc, mais il se jeta avec ardeur dans les controverses religieuses de son époque, pour la défense et la propagation de la pensée d’Augustin. Dans son "De omnium gentium vocatione" ("L'Appel de toutes les nations"), dans lequel la question de l'appel des Gentils est examinée à la lumière de la doctrine de la grâce d'Augustin, Prosper apparaît comme le premier des augustinistes médiévaux.

Son principal ouvrage est le "De gratia Dei et libero arbitrio" (432), écrit contre le "Collatio" de Jean Cassien. Il a également poussé le pape Célestin à publier une lettre ouverte aux évêques de Gaule, "Epistola ad episcopos Gallorum" contre certains membres de l'Église de Gaule. Il avait déjà ouvert une correspondance avec saint Augustin, avec son ami Hilaire (qui n’est pas Hilaire d'Arles), et bien qu'il n'ait pu le rencontrer physiquement, son enthousiasme pour le grand théologien le conduit à faire une version abrégée de son commentaire sur les Psaumes, ainsi qu'une collection de phrases extraites de ses œuvres, sans doute la première compilation dogmatique de ce genre, dans lequel le "Liber Sententiarum" de Pierre Lombard est l'exemple le plus connu. Il a également versifié en 106 épigrammes, quelques-uns des dits théologiques d'Augustin.

Beaucoup plus important historiquement est "l’Epitoma Chronicon" (qui couvre la période de 379 à 455) que Prosper a d'abord composé en 433 et complété plusieurs fois, jusqu’en 455. En l'absence d'autres sources, il est très précieux pour la période de 425 à 455, tirée de l'expérience personnelle de saint Prosper. Par rapport à ses continuateurs, Prosper donne un exposé détaillé des événements politiques. Il couvre les invasions d'Attila de la Gaule (451) et l'Italie (452). Il y a eu cinq éditions différentes, la dernière datant de 455, juste après la mort de Valentinien III.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Prosper d'Aquitaine de Wikipédia en français (auteurs)

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