13 juillet — Fils d'Henri le Querelleur, duc de Bavière et de Gisèle de Bourgogne, fille du roi Conrad III de Bourgogne, Henri, destiné à être clerc comme son frère Bruno, est éduqué par l’Église, d’abord par l’évêque Abraham de Freising, puis au sein de l’école cathédrale de Hildesheim.

Il choisit toutefois l'état laïc et épouse Cunégonde de Luxembourg, dans le cadre d'un mariage marqué par la chasteté car il passe pour ne pouvoir être père1. Il succède à son père comme duc de Bavière en 995 sous le nom d’Henri IV de Bavière.

En route vers Rome pour y secourir son cousin l'empereur Otton III, il s’empare des insignes de roi de Germanie rapidement, pour faire face à ceux qui s’opposent à lui. Il est toutefois élu roi de Germanie à Mayence le 7 juin 1002, contre son cousin Othon de Carinthie. Contesté par Ekkehard de Misnie et Hermann II de Souabe, il est couronné le 8 septembre 1002 à Mayence grâce à l’appui de l’archevêque de Mayence, Willigis. Il part ensuite en Italie pour affronter Arduin d’Ivrée, auto-proclamé roi d'Italie et instigateur de la révolte contre les Allemands. Il s’y fait couronner roi le 15 mai 1004 et parvient à restaurer l'essentiel de l'autorité germanique dans le nord de la péninsule mais une partie de la noblesse italienne refuse longtemps de le reconnaître.

Henri II mène une nouvelle campagne en Italie en 1013 et cette fois il parvient jusqu'à Rome, où le pape Benoît VIII le couronne empereur le 14 février 1014. Il intervient comme ses prédécesseurs, dans les affaires de l'Église. C’est d’ailleurs dans le domaine des relations entre l’Empire et l’Église, et dans le fonctionnement interne de l’Église que se situent ses interventions les plus significatives. Il soutient les évêques contre le clergé régulier, qui parviennent à concilier leur pouvoir séculier sur leurs territoires avec leur pouvoir spirituel. Il renforce l’obligation de célibat du clergé, de façon que les dons de terre n’aillent pas aux héritiers, ce qui lui garantit des évêques fidèles et donc un appui contre les nobles rebelles et les familles ambitieuses. Il fonde l’évêché de Bamberg en 1007, qui devient rapidement un centre de culture. En 1020, le pape consacre cette nouvelle cathédrale et le convainc de revenir pour une troisième et dernière campagne en Italie. En 1022, afin de soutenir le pape Benoît VIII l'empereur conduit une puissante armée de soixante mille hommes en Italie. À la tête du contingent le plus important il suit la côte adriatique. L’archevêque Pilgrim de Cologne avec vingt mille hommes descend le long de la côte tyrrhénienne pour soumettre Capoue.

En 1024 il installe encore sur le trône pontifical Jean XIX et travaille ensuite avec lui à la préparation d'un nouveau concile pour établir un mode de fonctionnement entre l’Église et l’Empire car l'église impériale d'Allemagne va en se corrompant du fait de l'investiture dans les seigneuries ecclésiastiques par la noblesse de prélats laïcs ayant parfois des enfants légitimes ou issu de concubines. Henri II meurt soudainement le 13 juillet 1024. Réputé pour sa piété et son rôle dans la réforme de l'Église, il est canonisé en 1146 ; il est le seul empereur germanique à l'avoir été.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Henri II (empereur du Saint-Empire) de Wikipédia en français (auteurs)

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