La tradition chrétienne dit que sainte Prisca était d'une famille noble. À treize ans, elle est accusée de christianisme, probablement vers le milieu du Ier siècle, en raison de la persécution par Claudius.
Il lui ordonne de faire un sacrifice au dieu Apollon. Quand elle refuse, en raison de sa foi chrétienne, selon le martyrologe romain, elle est soumise à de nombreuses tortures: elle est battue et envoyée en prison. Elle est toutefois libérée après un certain temps. Après sa libération de prison, elle affirme encore fermement sa foi en Jésus-Christ. Mise à nouveau en prison à une période inconnue, sa peine comprend cette fois, la flagellation, l'ébouillantage à la suif puis elle est une nouvelle fois emprisonnée. Elle est enfin jetée à un lion dans une arène, mais il se couche tranquillement à ses pieds.
Elle est affamée pendant trois jours dans une maison-prison pour esclaves, puis torturée à une crémaillère. Des morceaux de chair lui sont arrachés avec des crochets de fer puis elle est jetée au bûcher.
Elle reste miraculeusement en vie, mais elle est décapitée à la dixième étape de la Via Ostiensis, la route de Rome à Ostie. Les chrétiens enterrent son corps dans la Catacombe de Priscille, sur l'Aventin, la plus ancienne à Rome, à l'endroit de sa mort.
Selon la tradition, Prisca est donc la première Sainte de l'Occident à témoigner de sa foi dans le Christ par le martyr.