En ce temps-là,
après son baptême,
Jésus, rempli d’Esprit Saint,
quitta les bords du Jourdain ;
dans l’Esprit, il fut conduit à travers le désert
où, pendant quarante jours, il fut tenté par le diable.
Il ne mangea rien durant ces jours-là,
et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim.
Le diable lui dit alors :
"Si tu es Fils de Dieu,
ordonne à cette pierre de devenir du pain."
Jésus répondit :
"Il est écrit :
L’homme ne vit pas seulement de pain."
Alors le diable l’emmena plus haut
et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre.
Il lui dit :
"Je te donnerai tout ce pouvoir
et la gloire de ces royaumes,
car cela m’a été remis et je le donne à qui je veux.
Toi donc, si tu te prosternes devant moi,
tu auras tout cela."
Jésus lui répondit :
"Il est écrit :
C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras,
à lui seul tu rendras un culte."
Puis le diable le conduisit à Jérusalem,
il le plaça au sommet du Temple
et lui dit :
"Si tu es Fils de Dieu, d’ici jette-toi en bas ;
car il est écrit :
Il donnera pour toi, à ses anges,
l’ordre de te garder ;
et encore :
Ils te porteront sur leurs mains,
de peur que ton pied ne heurte une pierre."
Jésus lui fit cette réponse :
"Il est dit :
Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu."
Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations,
le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé.
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples en parabole :
"Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ?
Ne vont-ils pas tomber tous les deux dans un trou ?
Le disciple n’est pas au-dessus du maître ;
mais une fois bien formé,
chacun sera comme son maître.
Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère,
alors que la poutre qui est dans ton œil à toi,
tu ne la remarques pas ?
Comment peux-tu dire à ton frère :
‘Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil’,
alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ?
Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ;
alors tu verras clair
pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
Un bon arbre ne donne pas de fruit pourri ;
jamais non plus un arbre qui pourrit ne donne de bon fruit.
Chaque arbre, en effet, se reconnaît à son fruit :
on ne cueille pas des figues sur des épines ;
on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces.
L’homme bon tire le bien
du trésor de son cœur qui est bon ;
et l’homme mauvais tire le mal
de son cœur qui est mauvais :
car ce que dit la bouche,
c’est ce qui déborde du cœur."
En ce temps-là,
des gens présentaient à Jésus des enfants
pour qu’il pose la main sur eux ;
mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit :
"Laissez les enfants venir à moi,
ne les empêchez pas,
car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis :
celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu
à la manière d’un enfant
n’y entrera pas."
Il les embrassait
et les bénissait en leur imposant les mains.
En ce temps-là,
Jésus arriva dans le territoire de la Judée,
au-delà du Jourdain.
De nouveau, des foules s’assemblèrent près de lui,
et de nouveau, comme d’habitude, il les enseignait.
Des pharisiens l’abordèrent
et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient :
"Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ?"
Jésus leur répondit :
"Que vous a prescrit Moïse ?"
Ils lui dirent :
"Moïse a permis de renvoyer sa femme
à condition d’établir un acte de répudiation."
Jésus répliqua :
"C’est en raison de la dureté de vos cœurs
qu’il a formulé pour vous cette règle.
Mais, au commencement de la création,
Dieu les fit homme et femme.
À cause de cela,
l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme,
et tous deux deviendront une seule chair.
Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Donc, ce que Dieu a uni,
que l’homme ne le sépare !"
De retour à la maison,
les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur déclara :
"Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre
devient adultère envers elle.
Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre,
elle devient adultère."
À l'issue de sa deuxième Assemblée Générale qui s'est tenue du 15 au 18 octobre 2024, la Commission épiscopale Justice et Paix a adressé un message aux responsables étatiques à tous les niveaux, ainsi qu'à tous les Malagasy et à toutes les personnes de bonne volonté.
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