Vendredi 24 janvier 2020 — Deuxième semaine du temps ordinaire — Évangile de Jésus-Christ selon Saint Marc 3, 13-19 — Dans le Christ, Dieu réconciliait le monde avec lui: il a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation.

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De nombreux enseignements  nous ont été dispensé sur la façon dont les apôtres furent appelés. L'un des points forts précédent cet appel a été l'isolement de Jésus dans la montagne, sur les hauteurs, au calme, une ambiance qui invite au recueillement et à la prière. Cet isolement signifie: remettre entre les mains de Dieu la vie. Non seulement les grandes décisions, mais tout ce qu'on fait, la vie entière. Ensuite, il est important d'être seul, de méditer seul et surtout de prier en privé. Ne nous contentons pas de ce que l'on fait ensemble, à la maison ou à l'église, mais élevons notre esprit, prions personnellement pour marquer notre confiance en Dieu.

Ici Jésus "appela ceux qu'il voulait". La vocation est  donc d'abord volonté de Dieu, choix de Dieu. C'est Lui qui fait le premier pas. Le mot "ceux qu'il voulait" signifie qu'Il a un pouvoir incommensurable, Il peut appeler qui Il veut indépendamment de la dignité de l'appelé. Douze sont nécessaires, un signe important, la reconstruction d'un nouvel Israël, pour parfaire l'ancien peuple élu des douze tribus.

Il les a appelés pour être avec Lui. Il ne s'agit pas d'une mission immédiate mais un partage de vie d'abord. Et plus ils le côtoient, plus Il se déteint sur eux. L'appel de Dieu est d'abord sanctification de soi car ne peut sanctifier sans se sanctifier auparavant. Ils sont ensuite envoyés prêcher et faire d'autres choses. Mais la Parole de Dieu est prioritaire, car c'est par la Parole que la construction se fait.

Les apôtres ont été mentionnés un à un par leurs noms, c'est pour nous dire que chacun est appelé individuellement. C'est aussi en son propre nom que l'on doit répondre, plutôt que de se réfugier dans la masse. Dieu a un projet pour chacun de nous. Il appelle tous les jours, à nous de répondre: "Me voici, envoyez-moi".

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