Samedi 15 mai 2021 — Sixième semaine du Temps pascal — Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant, je quitte le monde, et je pars vers le Père — Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 16, 23b-28

Un des aspects, mentionnés par l’Évangile d’aujourd’hui que nous allons souligner parce que cet aspect est très important pour nous chrétiens : "La joie". La joie fait partie de l’expérience chrétienne. Comment est-il possible de trouver la joie dans un monde plein de contradiction, un couple de mariés en conflit permanent, un monde infecté par le Coronavirus et d’autres maladies qui nous obligent à être cloués au lit, une société d’injustice et quelques fois de persécution et de chômage ?

Au moment où ce passage de l’Évangile a été écrit, les disciples de Jésus se trouvaient en pleine persécution, mais l’évangéliste Jean voulait les inviter à la joie. Même Jésus qui parle à la première personne ici, se trouve à la veille de sa passion. Nous pouvons dire que nous sommes tous dans la même situation et c’est pour cela nous avons besoin vraiment de la joie.

Comment avoir la joie dans une situation aussi dramatique ? D’abord, nous pouvons éprouver la joie tant que nous ne considérons pas comme une défaite les épreuves, les croix, auxquelles nous devons faire face. Il ne s’agit en aucun cas d’un sadisme trouvant du plaisir dans les souffrances, mais une compréhension de la Croix comme le signe de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ.

Ensuite, la joie est un don de Dieu et non le fruit de notre effort ni le résultat de notre avoir. Lors de ses apparitions aux disciples, Jésus ressuscité, manifeste sa présence avec le don de la joie. Pour avoir la joie donc nous devons d’une part demander à Dieu ce don de la joie ; d’autre part, nous devons fonder notre joie non sur les avoirs, mais sur les œuvres de Dieu dans notre vie, comme signe de gratuité de son amour envers nous : être fils de Dieu, être sauvé, être ses serviteurs, être ses instruments pour consoler les autres…

Enfin, nous trouvons la joie quand nous sommes libres, dans la paix et la sérénité, dans une bonne entente avec nos proches et surtout quand nous sommes en communion avec le Seigneur. Nous pouvons dire que le sacrement de la Réconciliation joue un rôle très important dans ce cas et savoir pardonner et demander le pardon aux autres.

Essayons de faire l’expérience de réconciliation avec les autres en ce temps de confinement ; essayons de reconnaître l’amour gratuit de Dieu pour nous et regardons la Croix comme signe de victoire avec Jésus-Christ. C’est en faisant cela que nous trouverons la joie, même si nous nous trouvons dans cette situation aussi difficile, marquée par le Coronavirus.

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