En ce temps-là,
Jésus déclarait aux foules :
"À qui vais-je comparer cette génération ?
Elle ressemble à des gamins assis sur les places,
qui en interpellent d’autres en disant :
"Nous vous avons joué de la flûte,
et vous n’avez pas dansé.
Nous avons chanté des lamentations,
et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine."
Jean est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas,
et l’on dit : "C’est un possédé !"
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit,
et l’on dit : "Voilà un glouton et un ivrogne,
un ami des publicains et des pécheurs."
Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste
à travers ce qu’elle fait."

En ce temps-là,
Jésus déclarait aux foules :
"Amen, je vous le dis :
Parmi ceux qui sont nés d’une femme,
personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ;
et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux
est plus grand que lui.

Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent,
le royaume des Cieux subit la violence,
et des violents cherchent à s’en emparer.
Tous les Prophètes, ainsi que la Loi,
ont prophétisé jusqu’à Jean.
Et, si vous voulez bien comprendre,
c’est lui, le prophète Élie qui doit venir.
Celui qui a des oreilles,
qu’il entende !"

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
"Quel est votre avis ?
Si un homme possède cent brebis
et que l’une d’entre elles s’égare,
ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres
dans la montagne
pour partir à la recherche de la brebis égarée ?
Et, s’il arrive à la retrouver,
amen, je vous le dis :
il se réjouit pour elle
plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf
qui ne se sont pas égarées.
Ainsi, votre Père qui est aux cieux
ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu."

Un jour que Jésus enseignait,
il y avait dans l’assistance des pharisiens
et des docteurs de la Loi,
venus de tous les villages de Galilée et de Judée,
ainsi que de Jérusalem ;
et la puissance du Seigneur était à l’œuvre
pour lui faire opérer des guérisons.
Arrivent des gens, portant sur une civière
un homme qui était paralysé ;
ils cherchaient à le faire entrer
pour le placer devant Jésus.
Mais, ne voyant pas comment faire à cause de la foule,
ils montèrent sur le toit
et, en écartant les tuiles,
ils le firent descendre avec sa civière
en plein milieu devant Jésus.
Voyant leur foi, il dit :
"Homme, tes péchés te sont pardonnés."
Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner :
"Qui est-il celui-là ? Il dit des blasphèmes !
Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ?"
Mais Jésus, saisissant leurs pensées, leur répondit :
"Pourquoi ces pensées dans vos cœurs ?
Qu’est-ce qui est le plus facile ?
Dire : “Tes péchés te sont pardonnés”,
ou dire : “Lève-toi et marche” ?
Eh bien ! Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme
a autorité sur la terre pour pardonner les péchés,
– Jésus s’adressa à celui qui était paralysé –
je te le dis,
lève-toi, prends ta civière
et retourne dans ta maison."
À l’instant même, celui-ci se releva devant eux,
il prit ce qui lui servait de lit
et s’en alla dans sa maison en rendant gloire à Dieu.
Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu.
Remplis de crainte, ils disaient :
"Nous avons vu des choses extraordinaires aujourd’hui !"

Message des Évêques, à la fin de Pèlerinage

Chers frères et sœurs dans le Christ, Vous qui êtes venus en si grand nombre participer à ce pèlerinage national, ainsi que vous tous qui suivez chez vous par les médias. Nous, évêques de Madagascar, nous vous adressons notre profonde gratitude pour avoir répondu à notre invitation et pour avoir fait vivre spirituellement ce jubilé initié par le Pape François. Avec vous, nous reprenons le chant de Marie : « Mon âme exalte le Seigneur » et nous redisons avec elle : "Que rendrai-je au Seigneur pour tout le bien qu’il m’a fait ?"....

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Le court métrage "Zatti, notre frère" (Argentina, 2020) se concentre sur l’un des épisodes les plus difficiles de sa vie. Nous sommes à Viedma, en 1941: à 60 ans, Zatti est contraint de quitter l’hôpital qu’il a fréquenté pendant des décennies. Sa foi et sa force sont mises à l’épreuve.

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