Jeudi 4 novembre 2021 — Trente-et-unième semaine du Temps ordinaire — Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, dit le Seigneur, et moi, je vous procurerai le repos — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15, 1-10

Une fois encore, Jésus parle en paraboles et donne deux cas sur la façon dont Dieu considère le pécheur qui reprend le chemin de la droiture. Effectivement, un pécheur qui se repent est source d'une immense joie pour Dieu.

Nous sommes tous pécheurs, et c'est justement dans cette faiblesse que nous devons demander à Dieu sa grâce et l'humilité pour pouvoir revenir à lui. Pécheurs que nous sommes, nous ne pouvons porter ni jugement ni condamnation à l'égard des autres. Nous ne pouvons, comme les pharisiens et les scribes, nous considérer comme justes et qualifier les autres de pécheurs. Au contraire, en voyant les autres déchoir, la meilleure attitude est de compatir et de les accompagner de nos prières pour qu'ils puissent reprendre le droit chemin du repentir. Quand nous prenons conscience de notre état de pécheurs, Jésus vient soulager notre âme et nous replace, nous qui sommes des brebis égarées, dans l'enclos. Refuser cet état de disgrâce n'est qu'orgueil et vanité qui nous font penser que nous n'avons que faire de la miséricorde de Dieu.

En récitant la prière que nous avons reçue du Seigneur, nous devons nous considérer pécheurs et par le sacrement de la réconciliation, nous retrouvons la grâce d'être dans l'enclos où est le Bon Pasteur, Jésus-Christ.

Ces paraboles montrent combien Jésus aime les pécheurs. Raison de plus pour que nous, qui sommes tous pécheurs, nous soutenions dans le combat contre le péché et de nous aimer les uns les autres comme le Christ nous a aimés. Il n'y pas plus grande joie pour Dieu que de nous voir nous retourner vers lui.