15 mars — Louise de Marillac naît le 12 août 1591, à Paris. D’une famille auvergnate ancienne mais seulement anoblie en 1569 en la personne de son grand-père Guillaume de Marillac. Les dominicaines dispensent à la jeune Louise l'éducation habituellement donnée aux jeunes filles nobles : connaître Dieu, lire, écrire, peindre.

C’est très probablement à cette époque que Louise connaît la spiritualité de la célèbre Catherine de Sienne qui transparaîtra plus tard dans ses écrits spirituels. Quelques années plus tard, sans doute après la mort de son père Louis Ier de Marillac le 25 juillet 1604, Louise est placée par son oncle et tuteur Michel de Marillac (1560-1632), dans un foyer parisien pour jeunes filles nobles. Elle fréquente alors les capucines du Faubourg Saint-Honoré, les Filles de la Croix", et, pensant devenir l’une d’entre elles, fait vœu de servir Dieu et son prochain. Or, Michel de Marillac, voyant en Louise une nouvelle occasion de se rapprocher du pouvoir, choisit de lui faire épouser Antoine Le Gras, alors secrétaire des commandements de la reine mère, Marie de Médicis. C’est ainsi que, le 5 février 1613, Louise de Marillac épouse en l’église Saint-Gervais Antoine Le Gras. Dès octobre, la jeune femme donne prématurément naissance à un fils prénommé Michel Le Gras. Né le 18 octobre 1613, le fils d'Antoine et Louise Le Gras deviendra avocat au parlement puis le 25 juin 1652, "conseiller du roi en sa cour des monnaies de Paris".

Mais le bonheur familial des Le Gras est de courte durée : dès 1622, Antoine tombe gravement malade. Croyant que par cette maladie Dieu la punit de ne pas s’être donnée à Lui comme elle le lui a promis étant plus jeune, Louise connaît alors une longue période de dépression et de nuit spirituelle. Toutefois, le jour de la Pentecôte 1623, alors que Louise prie en l’église Saint-Nicolas-des-Champs, son esprit est illuminé et ses doutes se dissipent en un instant. Elle acquiert ce jour-là la certitude que sa place était au chevet de son mari. Terrassé par la tuberculose, Antoine Le Gras s’éteint le 21 décembre 1625.

Un an avant la mort de son mari, à la fin de 1624 ou au début de 1625, Louise rencontre le père Vincent de Paul. À la mort d'Antoine, monsieur Vincent réussit peu à peu à tourner Louise vers le salut des autres plutôt que vers sa propre piété ou son inquiétude maternelle. Il en fait solennellement sa chargée de mission auprès des dames de la Charité. C'est le début de la compagnie des Filles de la Charité. Louise fait vœu de s’offrir totalement au service du Christ en la personne des pauvres. Liés par une étroite collaboration et une grande amitié, Louise et monsieur Vincent répondent ensemble aux appels des plus démunis de leur temps, grâce à la nouvelle compagnie qu’ensemble ils ont établie : éducation des enfants abandonnés, secours des victimes de la guerre de Trente Ans et de la Fronde, soin des malades à domicile ou dans les hôpitaux, service des galériens et des personnes handicapées mentales, instruction des filles du peuple, participation à la création de l’hospice du Saint-Nom de Jésus et de l’hôpital général de Paris. Elle s’éteint le 15 mars 1660, à l'âge de 69 ans.

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