23 avril — Georges de Lydda naît vers 275/280 à Mazaca, en Cappadoce, dans une famille relativement aisée. À l'âge de quinze ans, il se rend à Nicomédie et y devient officier dans l’armée romaine. Il se présente devant l'empereur Dioclétien, qui reconnaît en lui le fils de son ancien compagnon d'armes et le fait chevalier, chef de sa garde particulière.

Par la suite, Georges est promu tribun. Tant son habileté que l’origine de sa mère incitent les autorités à lui confier le commandement de régions militaires réputées difficiles, comme la Syrie, la Palestine, l’Égypte et la Libye. Il est alors élevé au grade de préfet par le même Dioclétien. À ce titre, il est chargé des rapports, souvent conflictuels, entre les autorités romaines et les diverses populations locales.

Un jour il traverse la ville de Silène dans la province romaine de Libye, sur son cheval blanc. La cité est terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l'aide du Christ, et après un signe de croix, il le transperce de sa lance. La princesse est délivrée et le dragon la suit comme un chien fidèle jusqu'à la cité. Les habitants de la ville ayant accepté de se convertir au christianisme et de recevoir le baptême, Georges tue le dragon d'un coup de cimeterre car il les effrayait toujours, puis le cadavre de la bête est traîné hors des murs de la ville, tiré par quatre bœufs.

Après la publication des édits de Dioclétien contre les Chrétiens, Georges est emprisonné. Sa foi ne pouvant être ébranlée, il y subit un martyre effroyable : livré à de nombreux supplices, il survit miraculeusement et finit par être décapité le 23 avril 303.

Le culte de saint Georges est attesté dès le IVe siècle en Palestine. Des églises lui sont dédiées, ainsi qu'un monastère à Jérusalem et un autre à Jericho. En Égypte, il patronne une quarantaine d'églises et trois monastères ; à Constantinople, Constantin devenu empereur en 324, fait élever une église à sa mémoire, saint Georges devient un des protecteurs des milices de Byzance. En Grèce se construisent des sanctuaires à Mytilène, à Bizana, à Thessalonique et Athènes, tandis qu’à Chypre, on compte plus de soixante églises. En Italie son culte arrive par la Sicile, Naples et Ravenne où il est attesté dès le VIe siècle, ainsi qu’à Ferrare.

La popularité de son culte est telle que s'accélère le processus de christianisation, notamment dès la disparition de Dioclétien et de sa Tétrarchie. L'Église d'Orient, qui l'appelle Grand Martyr, transmet très tôt son culte à l'Église latine. Le pape Gélase Ier, au nom de l'Église universelle, le canonise en l'an 494.

En Occident chrétien. Dans le royaume des Francs, sous l'influence de Clotilde, Clovis (466 - roi de 481 à 511) fait élever un monastère en son honneur. Plus tard, saint Germain de Paris (mort en 576) en propage le culte dans le royaume mérovingien.

Durant la christianisation, Grégoire de Tours (538 ou 539 - 594) mentionne le passage de reliques, son sang, en Auvergne à destination de l’Abbaye-aux-Dames en Normandie son culte, notamment dans l’espace germanique, comme le montre la consécration d’une basilique à Mayence en 570.

Icône de Saint Georges, mêlant des éléments byzantins et ouest-européens, XIIIe siècle. Collections du Musée byzantin et chrétien d'Athènes, Grèce. La tradition veut que le culte de saint Georges ait été établi à Rome du temps du pontificat du pape Léon II en 682, avec la dédicace qu'il a faite de la basilique San Giorgio in Velabro. Au siècle suivant, sous le maître-autel de cette basilique, le pape Zacharie, d'origine grecque, a solennellement déposé, en l'an 741, des reliques de saint Georges rapportées d'Orient, notamment un os de bras et partie de son crâne. Ces reliques, formellement authentifiées ultérieurement par le Saint-Siège, au XVIIIe siècle, se trouvent toujours actuellement sous le maître-autel de cette basilique romaine paléochrétienne, là où le pape Zacharie les avaient consignées au XIIIe siècle, mille ans plus tôt.

À Lyon, l'église Saint-Georges, est dédiée à saint Georges par Leidrade autour des années 800. Le culte fleurit au IXe siècle, probablement aussi grâce aux croisades et ne faiblira plus au cours du Moyen Âge. Il devient le saint patron de l'ordre du Temple, de l'ordre Teutonique, de l'ordre de la Jarretière...

Aux XIIe – XIIIe siècles, saint Georges devient l’un des quatorze saints dit auxiliaires, dont l'invocation est censée protéger les fidèles contre les épidémies récurrentes. Ainsi est-il censé protéger Venise, qui en 1205 reçoit avec vénération un bras de saint Georges, puis d'une partie de son crâne en 1462.

Dans son livre Eclaireurs, Lord Baden-Powell consacre un chapitre à la chevalerie, l’un des fondements du scoutisme, et exhorte tous les scouts à prendre saint Georges, patron du Royaume-Uni, comme modèle de vie, afin de vaincre les difficultés avec courage, confiance et énergie.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Georges de Lydda de Wikipédia en français (auteurs)

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