09 mai — Pacôme de Tabennèse ou Pacôme le Grand, né en Thébaïde vers l'an 292, et mort vers le 9 mai 348, est généralement considéré comme le fondateur du cénobitisme chrétien, c'est-à-dire de la vie religieuse vécue en commun.

Au contraire de Paul de Thèbes et d'Antoine, Pacôme, est né vers 292 dans un village des environs de Kénèh, à Kénoboskion (actuelle Nag Hammadi) dans la Haute-Égypte qui connaît peu le monde grec. Pacôme qui parle uniquement le copte, est d'origine modeste et élevé dans le paganisme. À vingt ans, il est enrôlé de force dans les armées impériales de Constantin contre les Perses. Vers 314, démobilisé et sans ressource, il est recueilli par des chrétiens à Thèbes. Le païen qu'il est, profondément touché par la charité et l'attention des chrétiens à l'égard de ceux qui souffrent, se convertit au christianisme et reçoit le baptême.

Vers 317, il se retire dans le désert et cherche l'initiation religieuse à l'école de Palémon (Palamos dans les textes grecs), un anachorète. Après avoir étudié sept ans auprès de Palémon, Pacôme entreprend de mener la vie d'ermite auprès d'Antoine le Grand jusqu'à ce que, selon la légende, il entende une voix dans le village de Tabennèse qui lui dit d'y fonder un couvent. Encouragé par Palémon, il fonde sa première communauté avec trois compagnons vers 320. De nombreux candidats se présentent. Quelques habitations et un oratoire sont construits, le tout entouré d'un mur, c'est le monastère de Tabennèse, sur une rive du Nil, entre la grande et la petite Diospolis (Thébaïde). Il s’agit d’un monastère double : la sœur de Pacôme, Marie, fonde en effet une communauté de femmes sur la rive opposée. Autour de Tabennèse, qui rassemble plusieurs centaines de disciples, Pacôme fonde encore de six à neuf monastères, selon les sources.

Pacôme est un bon organisateur. Ses moines sont groupés — une vingtaine de membres — sous la direction d'un préposé, assisté d'un second. Ils habitent sous le même toit, exercent le même travail (tailleur, tanneur, scribe, agriculteur, etc.), obéissent au préposé et observent un ordre du jour commun. Chaque groupe a son pavillon.

Selon la tradition, il reçoit directement d'un ange une règle monastique. Sa règle, écrite d'abord en copte, est rapidement traduite en grec, syriaque, puis en latin par saint Jérôme. Cela ne l'empêche pas de la modifier suivant les circonstances et les besoins. Mais les grands traits de la vie religieuse cénobitique s'y trouvent déjà :

  • l'admission des recrues est précédée d'un examen (Pacôme s'en chargeait lui-même) ;
  • un temps d'essai est prescrit durant lequel le candidat apprend à lire et écrire (noviciat) ;
  • l'habit est uniforme, c'est celui des gens simples du pays ;
  • toute possession est mise en commun ;
  • aucun moine ne pouvait être prêtre, et si le candidat l'est déjà il sera traité comme les autres ;
  • les repas sont pris en commun, avec jours de jeûne prescrits ;
  • oraison commune, matin et soir. Le service divin (Opus Dei) en commun les dimanches et jours de fête ;
  • obéissance stricte aux préposés de groupe ainsi qu'aux supérieurs du couvent, Pacôme gardant l'autorité suprême.

Cette réalisation de vie communautaire contrastait avec l'aspect charismatique et désordonné des anachorètes. Elle eut un grand retentissement en Orient comme en Occident. Au Ve siècle, Jérôme traduisit la règle de Pacôme en latin.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Pacôme le Grand de Wikipédia en français (auteurs)

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