La peur est particulièrement courante chez les élèves du primaire. Le 20 novembre est la Journée internationale des droits de l'enfant. La peur est l’un des obstacles qui empêchent les élèves de se développer et de progresser. La peur est enracinée et ancrée chez une personne. Les enfants de 2 à 6 ans, de 6 à 11 ans ne sont pas encore matures, donc tout ce qui les choque leur crée de la peur. Les parents et les éducateurs doivent faire un effort pour aider les enfants à surmonter la peur à l’école primaire avant de passer à la vie d’adolescent. Le professeur éveille la peur chez les élèves, leurs camarades aussi...

23 novembre 2023 — Mercredi, Trente-troisième Semaine du Temps Ordinaire — C’est moi qui vous ai choisis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, dit le Seigneur — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 19, 11-28)

Première lecture

Deuxième livre des Martyrs d’Israël (2 M 7, 1. 20-31)

Le Créateur du monde vous rendra l’esprit et la vie.

En ces jours-là,
sept frères avaient été arrêtés avec leur mère.
À coups de fouet et de nerf de bœuf,
le roi Antiocos voulut les contraindre
à manger du porc, viande interdite.
Leur mère fut particulièrement admirable
et digne d’une illustre mémoire :
voyant mourir ses sept fils dans l’espace d’un seul jour,
elle le supporta vaillamment
parce qu’elle avait mis son espérance dans le Seigneur.
Elle exhortait chacun d’eux dans la langue de ses pères ;
cette femme héroïque leur parlait avec un courage viril :

“Je suis incapable de dire
comment vous vous êtes formés dans mes entrailles.
Ce n’est pas moi qui vous ai donné l’esprit et la vie,
qui ai organisé les éléments
dont chacun de vous est composé.
C’est le Créateur du monde
qui façonne l’enfant à l’origine,
qui préside à l’origine de toute chose.
Et c’est lui qui, dans sa miséricorde,
vous rendra l’esprit et la vie,
parce que, pour l’amour de ses lois,
vous méprisez maintenant votre propre existence.”

Antiocos s’imagina qu’on le méprisait,
et soupçonna que ce discours contenait des insultes.
Il se mit à exhorter le plus jeune,
le dernier survivant.
Bien plus, il lui promettait avec serment
de le rendre à la fois riche et très heureux
s’il abandonnait les usages de ses pères :
il en ferait son ami
et lui confierait des fonctions publiques.
Comme le jeune homme n’écoutait pas,
le roi appela la mère,
et il l’exhortait à conseiller l’adolescent
pour le sauver.

Au bout de ces longues exhortations,
elle consentit à persuader son fils.
Elle se pencha vers lui,
et lui parla dans la langue de ses pères,
trompant ainsi le cruel tyran :

“Mon fils, aie pitié de moi :
je t’ai porté neuf mois dans mon sein,
je t’ai allaité pendant trois ans,
je t’ai nourri et élevé jusqu’à l’âge où tu es parvenu,
j’ai pris soin de toi.
Je t’en conjure, mon enfant,
regarde le ciel et la terre avec tout ce qu’ils contiennent :
sache que Dieu a fait tout cela de rien,
et que la race des hommes est née de la même manière.
Ne crains pas ce bourreau,
montre-toi digne de tes frères et accepte la mort,
afin que je te retrouve avec eux
au jour de la miséricorde.”

Lorsqu’elle eut fini de parler,
le jeune homme déclara :

“Qu’attendez-vous ?
Je n’obéis pas à l’ordre du roi,
mais j’écoute l’ordre de la Loi
donnée à nos pères par Moïse.
Et toi qui as inventé
toutes sortes de mauvais traitements contre les Hébreux,
tu n’échapperas pas à la main de Dieu.”

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 16 (17), 1. 2b. 5-6. 8. 15

Au réveil, je me rassasierai de ton visage, Seigneur.

Seigneur, écoute la justice !
Entends ma plainte, accueille ma prière :
mes lèvres ne mentent pas.
Tes yeux verront où est le droit.

J’ai tenu mes pas sur tes traces :
jamais mon pied n’a trébuché.
Je t’appelle, toi, le Dieu qui répond :
écoute-moi, entends ce que je dis.

Garde-moi comme la prunelle de l’œil ;
à l’ombre de tes ailes, cache-moi,
Et moi, par ta justice, je verrai ta face :
au réveil, je me rassasierai de ton visage.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

C’est moi qui vous ai choisis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, dit le Seigneur.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 19, 11-28)

Pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ?

En ce temps-là,
comme on l’écoutait,
Jésus ajouta une parabole :
il était près de Jérusalem
et ses auditeurs pensaient que le royaume de Dieu
allait se manifester à l’instant même.
Voici donc ce qu’il dit :

“Un homme de la noblesse
partit dans un pays lointain
pour se faire donner la royauté et revenir ensuite.
Il appela dix de ses serviteurs,
et remit à chacun une somme de la valeur d’une mine ;
puis il leur dit :

‘Pendant mon voyage, faites de bonnes affaires.’

Mais ses concitoyens le détestaient,
et ils envoyèrent derrière lui une délégation
chargée de dire :

‘Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.’

Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté,
il fit convoquer les serviteurs auxquels il avait remis l’argent,
afin de savoir ce que leurs affaires avaient rapporté.
Le premier se présenta et dit :

‘Seigneur, la somme que tu m’avais remise
a été multipliée par dix.’

Le roi lui déclara :

‘Très bien, bon serviteur !
Puisque tu as été fidèle en si peu de chose,
reçois l’autorité sur dix villes.’

Le second vint dire :

‘La somme que tu m’avais remise, Seigneur,
a été multipliée par cinq.’

À celui-là encore, le roi dit :

‘Toi, de même, sois à la tête de cinq villes.’

Le dernier vint dire :

‘Seigneur, voici la somme que tu m’avais remise ;
je l’ai gardée enveloppée dans un linge.
En effet, j’avais peur de toi,
car tu es un homme exigeant,
tu retires ce que tu n’as pas mis en dépôt,
tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.’

Le roi lui déclara :

‘Je vais te juger sur tes paroles,
serviteur mauvais :
tu savais que je suis un homme exigeant,
que je retire ce que je n’ai pas mis en dépôt,
que je moissonne ce que je n’ai pas semé ;
alors pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ?
À mon arrivée, je l’aurais repris avec les intérêts.’

Et le roi dit à ceux qui étaient là :

‘Retirez-lui cette somme
et donnez-la à celui qui a dix fois plus.’

On lui dit :

‘Seigneur, il a dix fois plus !

– Je vous le déclare :
on donnera
à celui qui a ;
mais celui qui n’a rien
se verra enlever même ce qu’il a.
Quant à mes ennemis,
ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux,
amenez-les ici
et égorgez-les devant moi.’

Après avoir ainsi parlé,
Jésus partit en avant
pour monter à Jérusalem.

— Acclamons la Parole de Dieu.

21 novembre 2023 — Mardi, Trente-troisième Semaine du Temps Ordinaire — Dieu nous a aimés, il a envoyé son Fils comme Pardon pour nos péchés — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 19, 1-10)

Première lecture

Deuxième livre des Martyrs d’Israël (2 M 6, 18-31)

En choisissant de mourir pour nos vénérables et saintes lois, j’aurai laissé le noble exemple d’une belle mort.

En ces jours-là,
Éléazar était l’un des scribes les plus éminents.
C’était un homme très âgé,
et de très belle allure.
On voulut l’obliger à manger du porc
en lui ouvrant la bouche de force.
Préférant avoir une mort prestigieuse
plutôt qu’une vie abjecte,
il marchait de son plein gré vers l’instrument du supplice,
après avoir recraché cette viande,
comme on doit le faire
quand on a le courage de rejeter
ce qu’il n’est pas permis de manger,
même par amour de la vie.

Ceux qui étaient chargés de ce repas sacrilège
le connaissaient de longue date.
Ils le prirent à part et lui conseillèrent
de faire apporter des viandes dont l’usage était permis,
et qu’il aurait préparées lui-même.
Il n’aurait qu’à faire semblant
de manger les chairs de la victime
pour obéir au roi ;
en agissant ainsi, il échapperait à la mort
et serait traité avec humanité
grâce à la vieille amitié qu’il avait pour eux.
Mais il fit un beau raisonnement,
bien digne de son âge,
du rang que lui donnait sa vieillesse,
du respect que lui valaient ses cheveux blancs,
de sa conduite irréprochable depuis l’enfance,
et surtout digne de la législation sainte établie par Dieu.
Il s’exprima en conséquence,
demandant qu’on l’envoyât sans tarder au séjour des morts :

“Une telle comédie est indigne de mon âge.
Car beaucoup de jeunes gens croiraient qu’Éléazar,
à quatre-vingt-dix ans,
adopte la manière de vivre des étrangers.
À cause de cette comédie, par ma faute,
ils se laisseraient égarer eux aussi ;
et moi, pour un misérable reste de vie,
j’attirerais sur ma vieillesse la honte et le déshonneur.
Même si j’évite, pour le moment,
le châtiment qui vient des hommes,
je n’échapperai pas, vivant ou mort,
aux mains du Tout-Puissant.
C’est pourquoi, en quittant aujourd’hui la vie avec courage,
je me montrerai digne de ma vieillesse
et, en choisissant de mourir avec détermination et noblesse
pour nos vénérables et saintes lois,
j’aurai laissé aux jeunes gens
le noble exemple d’une belle mort.”

Sur ces mots, il alla tout droit au supplice.

Pour ceux qui le conduisaient,
ces propos étaient de la folie ;
c’est pourquoi ils passèrent subitement
de la bienveillance à l’hostilité.
Quant à lui, au moment de mourir sous les coups,
il dit en gémissant :

“Le Seigneur, dans sa science sainte, le voit bien :
alors que je pouvais échapper à la mort,
j’endure sous le fouet
des douleurs qui font souffrir mon corps ;
mais dans mon âme je les supporte avec joie,
parce que je crains Dieu.”

Telle fut la mort de cet homme.
Il laissa ainsi, non seulement à la jeunesse
mais à l’ensemble de son peuple,
un exemple de noblesse et un mémorial de vertu.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 3, 2-3. 4-5. 6-7

Le Seigneur est mon soutien !

Seigneur, qu’ils sont nombreux mes adversaires,
nombreux à se lever contre moi,
nombreux à déclarer à mon sujet :
“Pour lui, pas de salut auprès de Dieu !”

Mais toi, Seigneur, mon bouclier,
ma gloire, tu tiens haute ma tête.
À pleine voix je crie vers le Seigneur ;
il me répond de sa montagne sainte.

Et moi, je me couche et je dors ;
je m’éveille : le Seigneur est mon soutien.
Je ne crains pas ce peuple nombreux
qui me cerne et s’avance contre moi.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Dieu nous a aimés, il a envoyé son Fils comme Pardon pour nos péchés.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 19, 1-10)

Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.

En ce temps-là,
entré dans la ville de Jéricho, Jésus la traversait.
Or, il y avait un homme du nom de Zachée ;
il était le chef des collecteurs d’impôts,
et c’était quelqu’un de riche.
Il cherchait à voir qui était Jésus,
mais il ne le pouvait pas à cause de la foule,
car il était de petite taille.
Il courut donc en avant
et grimpa sur un sycomore
pour voir Jésus qui allait passer par là.
Arrivé à cet endroit,
Jésus leva les yeux et lui dit :

“Zachée, descends vite :
aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison.”

Vite, il descendit
et reçut Jésus avec joie.
Voyant cela, tous récriminaient :

“Il est allé loger chez un homme qui est un pécheur.”

Zachée, debout, s’adressa au Seigneur :

“Voici, Seigneur :
je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens,
et si j’ai fait du tort à quelqu’un,
je vais lui rendre quatre fois plus.”

Alors Jésus dit à son sujet :

“Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison,
car lui aussi est un fils d’Abraham.
En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver
ce qui était perdu.”

— Acclamons la Parole de Dieu.

Les anomalies placentaires sont fréquentes et surviennent pendant la grossesse. Dans les pays en développement, de nombreuses femmes meurent en couches, c'est pourquoi le ministère de la Santé encourage les femmes à accoucher dans les centres de santé ; a également formé les sage femmes. Le placenta est un organe temporaire, rempli de vaisseaux sanguins, qui constitue le lien entre l'enfant et la mère pendant la grossesse. La fonction du placenta assure l'apport d'oxygène au bébé et libère du dioxyde de carbone, cet organe fait tourner lentement les reins et le foie du bébé, il protège également le bébé d'une maladie ou d'une autre attaque...

Le premier est l'accomplissement de la prophétie de Siméon : ton cœur sera transpercé par une épée ; la seconde est la fuite vers l’Egypte ; Troisièmement, Jésus s'est perdu dans le temple la douzième année de Jésus et sa mère était triste ; le quatrième est Jésus portant la croix, le cœur de Notre-Dame a souffert de voir la souffrance de son fils ; cinquième Sainte Marie se tenait au pied de la croix et entendait les paroles de Jésus : femme, voici ton enfant, et à ses disciples : voici ta mère ; le sixième, lorsque le corps de Jésus fut descendu de la croix et que la Sainte Marie le prit dans ses bras ; le septième est l'enterrement de Jésus dans le tombeau.

20 novembre 2023 — Lundi, Trente-troisième Semaine du Temps Ordinaire — Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur. Celui qui me suit aura la lumière de la vie — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 18, 35-43)

Première lecture

Premier livre des Martyrs d’Israël (1 M 1, 10-15. 41-43. 54-57. 62-64)

C’est ainsi que s’abattit sur Israël une grande colère.

En ces jours-là,
de la descendance des successeurs d’Alexandre le Grand
surgit un homme de péché, Antiocos Épiphane,
fils du roi Antiocos le Grand.
Il avait séjourné à Rome comme otage,
et il devint roi en l’année Cent trente-sept de l’empire grec.
À cette époque, surgirent en Israël des hommes infidèles à la Loi,
et ils séduisirent beaucoup de gens,
car ils disaient :

“Allons, faisons alliance avec les nations qui nous entourent.
En effet, depuis que nous avons rompu avec elles,
il nous est arrivé beaucoup de malheurs.”

Ce langage parut judicieux,
et quelques-uns, dans le peuple,
s’empressèrent d’aller trouver le roi.
Celui-ci leur permit d’adopter les usages des nations.
Ils construisirent un gymnase à Jérusalem,
selon la coutume des nations ;
ils effacèrent les traces de leur circoncision,
renièrent l’Alliance sainte,
s’associèrent aux gens des nations,
et se vendirent pour faire le mal.
Le roi Antiocos prescrivit
à tous les habitants de son royaume
de ne faire désormais qu’un seul peuple,
et d’abandonner leurs coutumes particulières.
Toutes les nations païennes se conformèrent à cet ordre.
En Israël,
beaucoup suivirent volontiers la religion du roi,
offrirent des sacrifices aux idoles,
et profanèrent le sabbat.
Le quinzième jour du neuvième mois, en l’année Cent quarante-cinq,
Antiocos éleva sur l’autel des sacrifices
l’Abomination de la désolation,
et, dans les villes de Juda autour de Jérusalem,
ses partisans élevèrent des autels païens.
Ils brûlèrent de l’encens aux portes des maisons
et sur les places.
Tous les livres de la Loi qu’ils découvraient,
ils les jetaient au feu après les avoir lacérés.
Si l’on découvrait chez quelqu’un un livre de l’Alliance,
si quelqu’un se conformait à la Loi,
le décret du roi le faisait mettre à mort.

Cependant, beaucoup en Israël résistèrent
et eurent le courage de ne manger aucun aliment impur.
Ils acceptèrent de mourir
pour ne pas être souillés par ce qu’ils mangeaient,
et pour ne pas profaner l’Alliance sainte ;
et de fait, ils moururent.
C’est ainsi que s’abattit sur Israël une grande colère.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 118 (119), 53. 61. 134. 150. 155. 158

Fais-moi vivre, Seigneur, que je garde ta loi.

Face aux impies, la fureur me prend,
car ils abandonnent ta loi.
Les pièges de l’impie m’environnent,
je n’oublie pas ta loi.

Rachète-moi de l’oppression des hommes,
que j’observe tes préceptes.
Ceux qui poursuivent le mal s’approchent,
ils s’éloignent de ta loi.

Le salut s’éloigne des impies
qui ne cherchent pas tes commandements.
J’ai vu les renégats : ils me répugnent,
car ils ignorent ta promesse.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Moi, je suis la lumière du monde, dit le Seigneur. Celui qui me suit aura la lumière de la vie.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 18, 35-43)

Que veux-tu que je fasse pour toi ? — Seigneur, que je retrouve la vue.

Alors que Jésus approchait de Jéricho,
un aveugle mendiait, assis au bord de la route.
Entendant la foule passer devant lui,
il s’informa de ce qu’il y avait.
On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait.
Il s’écria :

“Jésus, fils de David, prends pitié de moi !”

Ceux qui marchaient en tête
le rabrouaient pour le faire taire.
Mais lui criait de plus belle :

“Fils de David, prends pitié de moi !”

Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène.
Quand il se fut approché, Jésus lui demanda :

“Que veux-tu que je fasse pour toi ?”

Il répondit :

“Seigneur, que je retrouve la vue.”

Et Jésus lui dit :

“Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé.”

À l’instant même, il retrouva la vue,
et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu.
Et tout le peuple, voyant cela,
adressa une louange à Dieu.

— Acclamons la Parole de Dieu.

19 novembre 2023 — Trente-troisième Dimanche du Temps Ordinaire — Demeurez en moi, comme moi en vous, dit le Seigneur ; celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit — Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25, 14-30)

Première lecture

Livre des Proverbes (Pr 31, 10-13. 19-20. 30-31)

Ses mains travaillent volontiers.

Une femme parfaite, qui la trouvera ?
Elle est précieuse plus que les perles !
Son mari peut lui faire confiance :
il ne manquera pas de ressources.
Elle fait son bonheur, et non pas sa ruine,
tous les jours de sa vie.
Elle sait choisir la laine et le lin,
et ses mains travaillent volontiers.
Elle tend la main vers la quenouille,
ses doigts dirigent le fuseau.
Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre,
elle tend la main au malheureux.

Le charme est trompeur et la beauté s’évanouit ;
seule, la femme qui craint le Seigneur mérite la louange.
Célébrez-la pour les fruits de son travail :
et qu’aux portes de la ville, ses œuvres disent sa louange !

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 127 (128), 1-2. 3. 4-5

Heureux qui craint le Seigneur !

Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.

Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.

Deuxième lecture

Première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (1 Th 5, 1-6)

Que le jour du Seigneur ne vous surprenne pas comme un voleur.

Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur,
vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre.
Vous savez très bien que le jour du Seigneur
vient comme un voleur dans la nuit.
Quand les gens diront :

“Quelle paix ! quelle tranquillité !”,

c’est alors que, tout à coup, la catastrophe s’abattra sur eux,
comme les douleurs sur la femme enceinte :
ils ne pourront pas y échapper.
Mais vous, frères, comme vous n’êtes pas dans les ténèbres,
ce jour ne vous surprendra pas comme un voleur.
En effet, vous êtes tous des fils de la lumière, des fils du jour ;
nous n’appartenons pas à la nuit et aux ténèbres.
Alors, ne restons pas endormis comme les autres,
mais soyons vigilants et restons sobres.

— Parole du Seigneur.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Demeurez en moi, comme moi en vous, dit le Seigneur ; celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit.

Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25, 14-30)

Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup.

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :

“C’est comme un homme qui partait en voyage :
il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
À l’un il remit une somme de cinq talents,
à un autre deux talents,
au troisième un seul talent,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.

Aussitôt, celui qui avait reçu les cinq talents
s’en alla pour les faire valoir
et en gagna cinq autres.
De même, celui qui avait reçu deux talents
en gagna deux autres.
Mais celui qui n’en avait reçu qu’un
alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.

Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint
et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha,
présenta cinq autres talents
et dit :

‘Seigneur,
tu m’as confié cinq talents ;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.’

Son maître lui déclara :

‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’

Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi
et dit :

‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ;
voilà, j’en ai gagné deux autres.’

Son maître lui déclara :

‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’

Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi
et dit :

‘Seigneur,
je savais que tu es un homme dur :
tu moissonnes là où tu n’as pas semé,
tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre.
Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’

Son maître lui répliqua :

‘Serviteur mauvais et paresseux,
tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé,
que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
Alors, il fallait placer mon argent à la banque ;
et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent
et donnez-le à celui qui en a dix.
À celui qui a, on donnera encore,
et il sera dans l’abondance ;
mais celui qui n’a rien
se verra enlever même ce qu’il a.
Quant à ce serviteur bon à rien,
jetez-le dans les ténèbres extérieures ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’

— Acclamons la Parole de Dieu.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Demeurez en moi, comme moi en vous, dit le Seigneur ; celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruit.

Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 25, 14-15. 19-21)

Tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup.

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :

“C’est comme un homme qui partait en voyage :
il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
À l’un il remit une somme de cinq talents,
à un autre deux talents,
au troisième un seul talent,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.

Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint
et il leur demanda des comptes.
Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha,
présenta cinq autres talents
et dit :

‘Seigneur,
tu m’as confié cinq talents ;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.’

Son maître lui déclara :

‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’

— Acclamons la Parole de Dieu.

Première lecture

Livre de la Sagesse (Sg 18, 14-16 ; 19, 6-9)

De la mer Rouge surgit un chemin sans obstacles. Ils bondissaient comme des agneaux.

Un silence paisible enveloppait toute chose,
et la nuit de la Pâque était au milieu de son cours rapide ;
alors, du haut du ciel, venant de ton trône royal, Seigneur,
ta Parole toute-puissante
fondit en plein milieu de ce pays de détresse,
comme un guerrier impitoyable,
portant l’épée tranchante de ton décret inflexible.
Elle s’arrêta, et sema partout la mort ;
elle touchait au ciel et marchait aussi sur la terre.

La création entière, dans sa propre nature,
était remodelée au service de tes décrets,
pour que tes enfants soient gardés sains et saufs.
On vit la nuée recouvrir le camp de son ombre,
on vit la terre sèche émerger là où il n’y avait eu que de l’eau ;
de la mer Rouge surgit un chemin sans obstacles
et, des flots impétueux, une plaine verdoyante.
C’est là que le peuple entier, protégé par ta main, traversa
en contemplant des prodiges merveilleux.
Ils étaient comme des chevaux dans un pré,
ils bondissaient comme des agneaux
et chantaient ta louange, Seigneur :
tu les avais délivrés.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 104 (105), 2-3. 36-37. 42-43

Souvenez-vous des merveilles que le Seigneur a faites.

Chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles ;
glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !

Il frappe les fils aînés du pays,
toute la fleur de la race ;
il fait sortir les siens chargés d’argent et d’or ;
pas un n’a flanché dans leurs tribus !

Il s’est ainsi souvenu de la parole sacrée
et d’Abraham, son serviteur ;
il a fait sortir en grande fête son peuple,
ses élus, avec des cris de joie !

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Par l’annonce de l’Évangile, Dieu vous appelle à partager la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 18, 1-8)

Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ?

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples une parabole
sur la nécessité pour eux
de toujours prier sans se décourager :

“Il y avait dans une ville
un juge qui ne craignait pas Dieu
et ne respectait pas les hommes.
Dans cette même ville,
il y avait une veuve qui venait lui demander :

‘Rends-moi justice contre mon adversaire.’

Longtemps il refusa ;
puis il se dit :

‘Même si je ne crains pas Dieu
et ne respecte personne,
comme cette veuve commence à m’ennuyer,
je vais lui rendre justice
pour qu’elle ne vienne plus sans cesse m’assommer.’

Le Seigneur ajouta :

“Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice !
Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus,
qui crient vers lui jour et nuit ?
Les fait-il attendre ?
Je vous le déclare :
bien vite, il leur fera justice.
Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra,
trouvera-t-il la foi sur la terre ?”

— Acclamons la Parole de Dieu.

Message des Évêques, à la fin de Pèlerinage

Chers frères et sœurs dans le Christ, Vous qui êtes venus en si grand nombre participer à ce pèlerinage national, ainsi que vous tous qui suivez chez vous par les médias. Nous, évêques de Madagascar, nous vous adressons notre profonde gratitude pour avoir répondu à notre invitation et pour avoir fait vivre spirituellement ce jubilé initié par le Pape François. Avec vous, nous reprenons le chant de Marie : « Mon âme exalte le Seigneur » et nous redisons avec elle : "Que rendrai-je au Seigneur pour tout le bien qu’il m’a fait ?"....

Lire la suite...

Noël est vraiment jour de grâce, si...

Le Père Innocent Bizimana, Provincial des Salésiens de Don Bosco de Madagascar et de l'Île Maurice, nous présente, au nom de toute la Famille Salésienne de la Province, les vœux de bonheur en cette Solennité de la Nativité du Seigneur.

Lire la suite...

Zatti, notre frère

Le court métrage "Zatti, notre frère" (Argentina, 2020) se concentre sur l’un des épisodes les plus difficiles de sa vie. Nous sommes à Viedma, en 1941: à 60 ans, Zatti est contraint de quitter l’hôpital qu’il a fréquenté pendant des décennies. Sa foi et sa force sont mises à l’épreuve.

Lire la suite...