Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 49, 29-33 ; 50, 15-26a)

Dieu vous visitera et vous fera remonter de ce pays.

En ces jours-là,
Jacob donna cet ordre à ses fils :

“Je vais être réuni aux miens.
Enterrez-moi auprès de mes pères,
dans la caverne qui est dans le champ d’Éphrone le Hittite,
dans la caverne du champ de Macpéla, en face de Mambré,
au pays de Canaan,
le champ qu’Abraham a acheté à Éphrone le Hittite
comme propriété funéraire.
C’est là que furent enterrés Abraham et son épouse Sara ;
c’est là que furent enterrés Isaac et son épouse Rébecca ;
c’est là que j’ai enterré Léa.
C’est le champ qui fut acheté aux Hittites,
avec la caverne qui s’y trouve.”

Lorsque Jacob eut achevé de donner ses instructions à ses fils,
il s’allongea sur son lit,
il expira et fut réuni aux siens.

Voyant que leur père était mort, les frères de Joseph se dirent :

“Si jamais Joseph nous prenait en haine,
s’il allait nous rendre tout le mal que nous lui avons fait…”

Ils firent dire à Joseph :

“Avant de mourir, ton père a exprimé cette volonté :
‘Vous demanderez ceci à Joseph :
De grâce, pardonne à tes frères leur crime et leur péché.
Oui, ils t’ont fait du mal,
mais toi, maintenant, pardonne donc le crime
des serviteurs du Dieu de ton père !’

En entendant ce message, Joseph pleura.
Puis ses frères vinrent eux-mêmes
se jeter à ses pieds et lui dire :

“Voici que nous sommes tes esclaves.”

Mais Joseph leur répondit :

“Soyez sans crainte ! Vais-je prendre la place de Dieu ?
Vous aviez voulu me faire du mal,
Dieu a voulu le changer en bien,
afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui :
préserver la vie d’un peuple nombreux.
Soyez donc sans crainte :
moi, je prendrai soin de vous
et de vos jeunes enfants.”

Il les réconforta par des paroles qui leur allaient au cœur.

Joseph demeura en Égypte avec la famille de son père,
et il vécut cent dix ans.
Il vit les petits-enfants de son fils Éphraïm ;
quant aux enfants de Makir, fils de Manassé son autre fils,
il les reçut sur ses genoux à leur naissance.
Joseph dit à ses frères :

“Je vais mourir.
Dieu vous visitera
et vous fera remonter de ce pays
dans le pays qu’il a fait serment de donner
à Abraham, Isaac et Jacob.”

Joseph fit prêter serment aux fils d’Israël, en disant :

“Quand Dieu vous visitera,
vous ferez monter d’ici mes ossements.”

Et Joseph mourut à cent dix ans.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 104 (105), 1-2. 3-4. 6-7

Cherchez Dieu, vous les humbles, et votre cœur vivra.

Rendez grâce au Seigneur, proclamez son nom,
annoncez parmi les peuples ses hauts faits ;
chantez et jouez pour lui,
redites sans fin ses merveilles.

Glorifiez-vous de son nom très saint :
joie pour les cœurs qui cherchent Dieu !
Cherchez le Seigneur et sa puissance,
recherchez sans trêve sa face.

Vous, la race d’Abraham son serviteur,
les fils de Jacob, qu’il a choisis,
le Seigneur, c’est lui notre Dieu :
ses jugements font loi pour l’univers.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous :
l’Esprit de Dieu repose sur vous.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 10, 24-33)

Ne craignez pas ceux qui tuent le corps.

En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :

“Le disciple n’est pas au-dessus de son maître,
ni le serviteur au-dessus de son seigneur.
Il suffit que le disciple soit comme son maître,
et le serviteur, comme son seigneur.
Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison,
ce sera bien pire pour ceux de sa maison.
Ne craignez donc pas ces gens-là ;
rien n’est voilé qui ne sera dévoilé,
rien n’est caché qui ne sera connu.
Ce que je vous dis dans les ténèbres,
dites-le en pleine lumière ;
ce que vous entendez au creux de l’oreille,
proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps
sans pouvoir tuer l’âme ;
craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne
l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ?
Or, pas un seul ne tombe à terre
sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte :
vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes,
moi aussi je me déclarerai pour lui
devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes,
moi aussi je le renierai
devant mon Père qui est aux cieux.”

— Acclamons la Parole de Dieu.

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 46, 1-7. 28-30)

Maintenant que j’ai revu ton visage, je peux mourir.

En ces jours-là,
Israël, c’est-à-dire Jacob, se mit en route pour l’Égypte
avec tout ce qui lui appartenait.
Arrivé à Bershéba,
il offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac,
et Dieu parla à Israël dans une vision nocturne.
Il dit :

“Jacob ! Jacob !”

Il répondit :

“Me voici.”

Dieu reprit :

“Je suis Dieu, le Dieu de ton père.
Ne crains pas de descendre en Égypte,
car là-bas je ferai de toi une grande nation.
Moi, je descendrai avec toi en Égypte.
Moi-même, je t’en ferai aussi remonter,
et Joseph te fermera les yeux de sa propre main.”

Jacob partit de Bershéba.
Ses fils l’installèrent,
avec leurs jeunes enfants et leurs femmes,
sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le transporter.
Ils prirent aussi leurs troupeaux
et les biens qu’ils avaient acquis au pays de Canaan.
Jacob arriva en Égypte avec toute sa descendance.
Ainsi donc, ses fils et ses petits-fils, ses filles et ses petites-filles,
bref toute sa descendance,
il les emmena avec lui en Égypte.
Jacob avait envoyé Juda en avant vers Joseph,
pour préparer son arrivée dans le pays de Goshèn.
Quand ils furent arrivés dans le pays de Goshèn,
Joseph fit atteler son char
et monta à la rencontre de son père Israël.
Dès qu’il le vit, il se jeta à son cou
et pleura longuement dans ses bras.
Israël dit à Joseph :

“Maintenant que j’ai revu ton visage,
je peux mourir,
puisque tu es encore vivant !”

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 36 (37), 3-4. 18-19. 27-28ab. 39-40

Le salut des justes vient du Seigneur.

Fais confiance au Seigneur, agis bien,
habite la terre et reste fidèle ;
mets ta joie dans le Seigneur :
il comblera les désirs de ton cœur.

Il connaît les jours de l’homme intègre
qui recevra un héritage impérissable.
Pas de honte pour lui aux mauvais jours ;
aux temps de famine, il sera rassasié.

Évite le mal, fais ce qui est bien,
et tu auras une habitation pour toujours,
car le Seigneur aime le bon droit,
il n’abandonne pas ses amis.

Le Seigneur est le salut pour les justes,
leur abri au temps de la détresse.
Le Seigneur les aide et les délivre,
il les délivre de l’impie, il les sauve,
car ils cherchent en lui leur refuge.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité,
il vous conduira dans la vérité tout entière
et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 10, 16-23)

Ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père.

En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :

“Voici que moi, je vous envoie
comme des brebis au milieu des loups.
Soyez donc prudents comme les serpents,
et candides comme les colombes.
Méfiez-vous des hommes :
ils vous livreront aux tribunaux
et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois
à cause de moi :
il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera,
ne vous inquiétez pas de savoir
ce que vous direz ni comment vous le direz :
ce que vous aurez à dire
vous sera donné à cette heure-là.
Car ce n’est pas vous qui parlerez,
c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort,
et le père, son enfant ;
les enfants se dresseront contre leurs parents
et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ;
mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin,
celui-là sera sauvé.
Quand on vous persécutera dans une ville,
fuyez dans une autre.
Amen, je vous le dis :
vous n’aurez pas fini de passer dans toutes les villes d’Israël
quand le Fils de l’homme viendra.”

— Acclamons la Parole de Dieu.

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 44, 18-21. 23b-29 ; 45, 1-5)

C’est pour vous conserver la vie que Dieu m’a envoyé en Égypte.

En ces jours-là,
Juda et ses frères, les fils de Jacob,
avaient été ramenés devant Joseph.
Juda s’approcha de lui et dit :

“De grâce, mon seigneur,
permets que ton serviteur t’adresse une parole
sans que la colère de mon seigneur
s’enflamme contre ton serviteur,
car tu es aussi grand que Pharaon !
Mon seigneur avait demandé à ses serviteurs :
‘Avez-vous encore votre père ou un autre frère ?’
Et nous avons répondu à mon seigneur :
‘Nous avons encore notre vieux père et un petit frère,
l’enfant qu’il a eu dans sa vieillesse ;
celui-ci avait un frère qui est mort,
il reste donc le seul enfant de sa mère,
et notre père l’aime !’
Alors tu as dit à tes serviteurs :
‘Amenez-le-moi : je veux m’occuper de lui.
Si votre plus jeune frère ne revient pas avec vous,
vous ne serez plus admis en ma présence.’
Donc, lorsque nous sommes retournés
auprès de notre père, ton serviteur,
nous lui avons rapporté les paroles de mon seigneur.
Et, lorsque notre père a dit :
‘Repartez pour nous acheter un peu de nourriture’,
nous lui avons répondu :
‘Nous ne pourrons pas repartir
si notre plus jeune frère n’est pas avec nous,
car nous ne pourrons pas être admis
en présence de cet homme
si notre plus jeune frère n’est pas avec nous.’
Alors notre père, ton serviteur, nous a dit :
‘Vous savez bien que ma femme Rachel
ne m’a donné que deux fils.
Le premier a disparu.
Sûrement, une bête féroce l’aura mis en pièces,
et je ne l’ai jamais revu.
Si vous emmenez encore celui-ci loin de moi
et qu’il lui arrive malheur,
vous ferez descendre misérablement
mes cheveux blancs au séjour des morts.’

Joseph ne put se contenir
devant tous les gens de sa suite,
et il s’écria :

“Faites sortir tout le monde.”

Quand il n’y eut plus personne auprès de lui,
il se fit reconnaître de ses frères.
Il pleura si fort que les Égyptiens l’entendirent,
et même la maison de Pharaon.
Il dit à ses frères :

“Je suis Joseph ! Est-ce que mon père vit encore ?”

Mais ses frères étaient incapables de lui répondre,
tant ils étaient bouleversés de se trouver en face de lui.
Alors Joseph dit à ses frères :

“Approchez-vous de moi”.

Ils s’approchèrent, et il leur dit :

“Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu
pour qu’il soit emmené en Égypte.
Mais maintenant ne vous affligez pas,
et ne soyez pas tourmentés de m’avoir vendu,
car c’est pour vous conserver la vie
que Dieu m’a envoyé ici avant vous.”

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 104 (105), 16-17. 18-19. 20-21

Souvenez-vous des merveilles que le Seigneur a faites.

Dieu appela sur le pays la famine,
le privant de toute ressource.
Mais devant eux il envoya un homme,
Joseph, qui fut vendu comme esclave.

On lui met aux pieds des entraves,
on lui passe des fers au cou ;
il souffrait pour la parole du Seigneur,
jusqu’au jour où s’accomplit sa prédiction.

Le roi ordonne qu’il soit relâché,
le maître des peuples, qu’il soit libéré.
Il fait de lui le chef de sa maison,
le maître de tous ses biens.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 10, 7-15)

Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement.

En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :

“Sur votre route, proclamez
que le royaume des Cieux est tout proche.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts,
purifiez les lépreux, expulsez les démons.
Vous avez reçu gratuitement :
donnez gratuitement.
Ne vous procurez ni or ni argent, ni monnaie de cuivre
à mettre dans vos ceintures,
ni sac pour la route,
ni tunique de rechange,
ni sandales, ni bâton.
L’ouvrier, en effet, mérite sa nourriture.
Dans chaque ville ou village où vous entrerez,
informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir,
et restez là jusqu’à votre départ.
En entrant dans la maison,
saluez ceux qui l’habitent.
Si cette maison en est digne,
que votre paix vienne sur elle.
Si elle n’en est pas digne,
que votre paix retourne vers vous.
Si l’on ne vous accueille pas
et si l’on n’écoute pas vos paroles,
sortez de cette maison ou de cette ville,
et secouez la poussière de vos pieds.
Amen, je vous le dis :
au jour du Jugement,
le pays de Sodome et de Gomorrhe
sera traité moins sévèrement que cette ville.”

— Acclamons la Parole de Dieu.

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 41, 55-57 ; 42, 5-7a. 17-24a)

Nous sommes coupables envers Joseph notre frère. C’est pourquoi nous sommes dans une telle détresse.

En ces jours-là,
tout le pays d’Égypte souffrit de la faim,
et le peuple, à grands cris, réclama du pain à Pharaon.
Mais Pharaon dit à tous les Égyptiens :

“Allez trouver Joseph, et faites ce qu’il vous dira.”

La famine s’étendait à tout le pays.
Alors Joseph ouvrit toutes les réserves
et vendit du blé aux Égyptiens,
tandis que la famine s’aggravait encore dans le pays.
De partout on vint en Égypte
pour acheter du blé à Joseph,
car la famine s’aggravait partout.
Les fils d’Israël, c’est-à-dire de Jacob,
parmi beaucoup d’autres gens,
vinrent donc pour acheter du blé,
car la famine sévissait au pays de Canaan.
C’était Joseph qui organisait la vente du blé
pour tout le peuple du pays,
car il avait pleins pouvoirs dans le pays.

En arrivant, les frères de Joseph
se prosternèrent devant lui, face contre terre.
Dès qu’il les vit, il les reconnut,
mais il se comporta comme un étranger à leur égard
et il leur parla avec dureté.
Il les retint au poste de garde pendant trois jours.
Le troisième jour, il leur dit :

“Faites ce que je vais vous dire,
et vous resterez en vie,
car je crains Dieu.
Si vous êtes de bonne foi,
que l’un d’entre vous reste prisonnier au poste de garde.
Vous autres, partez en emportant ce qu’il faut de blé
pour éviter la famine à votre clan.
Puis vous m’amènerez votre plus jeune frère :
ainsi vos paroles seront vérifiées,
et vous ne serez pas mis à mort.”

Ils acceptèrent,
et ils se disaient l’un à l’autre :

“Hélas ! nous sommes coupables envers Joseph notre frère :
nous avons vu dans quelle détresse il se trouvait
quand il nous suppliait,
et nous ne l’avons pas écouté.
C’est pourquoi nous sommes maintenant
dans une telle détresse.”

Roubène, alors, prit la parole :

“Je vous l’avais bien dit :
‘Ne commettez pas ce crime contre notre jeune frère !’
Mais vous ne m’avez pas écouté,
et maintenant il faut répondre de son sang.”

Comme il y avait un interprète,
ils ne se rendaient pas compte que Joseph les comprenait.
Alors Joseph se retira pour pleurer.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 32 (33), 2-3, 10-11, 18-19

Que ton amour, Seigneur, soit sur nous, comme notre espoir est en toi !

Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau,
de tout votre art soutenez l’ovation.

Le Seigneur a déjoué les plans des nations,
anéanti les projets des peuples.
Le plan du Seigneur demeure pour toujours,
les projets de son cœur subsistent d’âge en âge.

Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour,
pour les délivrer de la mort,
les garder en vie aux jours de famine.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 10, 1-7)

Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.

En ce temps-là,
Jésus appela ses douze disciples
et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits impurs
et de guérir toute maladie et toute infirmité.
Voici les noms des douze Apôtres :
le premier, Simon, nommé Pierre ;
André son frère ;
Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ;
Philippe et Barthélemy ;
Thomas et Matthieu le publicain ;
Jacques, fils d’Alphée, et Thaddée ;
Simon le Zélote
et Judas l’Iscariote, celui-là même qui le livra.
Ces douze, Jésus les envoya en mission
avec les instructions suivantes :

“Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes
et n’entrez dans aucune ville des Samaritains.
Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël.
Sur votre route, proclamez
que le royaume des Cieux est tout proche.”

— Acclamons la Parole de Dieu.

11 juillet 2023 — Mardi, Quatorzième Semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Moi, je suis le bon Pasteur, dit le Seigneur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 9, 32-38)

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 32, 23-32)

Ton nom sera Israël parce que tu as lutté avec Dieu, et tu l’as emporté.

Cette nuit-là, Jacob se leva,
il prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants,
et passa le gué du Yabboq.
Il leur fit passer le torrent
et fit aussi passer ce qui lui appartenait.
Jacob resta seul.
Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore.
L’homme, voyant qu’il ne pouvait rien contre lui,
le frappa au creux de la hanche,
et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat.
L’homme dit :

“Lâche-moi, car l’aurore s’est levée.”

Jacob répondit :

“Je ne te lâcherai que si tu me bénis.”

L’homme demanda :

“Quel est ton nom ?”

Il répondit :

“Jacob.”

Il reprit :

“Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël
(c’est-à-dire : Dieu lutte),
parce que tu as lutté avec Dieu
et avec des hommes,
et tu l’as emporté.”

Jacob demanda :

“Fais-moi connaître ton nom, je t’en prie.”

Mais il répondit :

“Pourquoi me demandes-tu mon nom ?”

Et là il le bénit.
Jacob appela ce lieu Penouël
(c’est-à-dire : Face de Dieu),
car, disait-il,

“j’ai vu Dieu face à face,
et j’ai eu la vie sauve.”

Au lever du soleil, il passa le torrent à Penouël.
Il resta boiteux de la hanche.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 16 (17), 1. 2-3ab. 6-7. 8. 15

Seigneur, par ta justice, je verrai ta face.

Seigneur, écoute la justice !
Entends ma plainte,
accueille ma prière,
mes lèvres ne mentent pas.

De ta face, me viendra la sentence :
tes yeux verront où est le droit.
Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit,
tu m’éprouves, sans rien trouver.

Je t’appelle, toi, le Dieu qui répond :
écoute-moi, entends ce que je dis.
Montre les merveilles de ta grâce,
toi qui libères de l’agresseur
ceux qui se réfugient sous ta droite.

Garde-moi comme la prunelle de l’œil ;
à l’ombre de tes ailes, cache-moi.
Et moi, par ta justice, je verrai ta face :
au réveil, je me rassasierai de ton visage.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Moi, je suis le bon Pasteur, dit le Seigneur ;
je connais mes brebis et mes brebis me connaissent.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 9, 32-38)

La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.

En ce temps-là,
voici qu’on présenta à Jésus
un possédé qui était sourd-muet.
Lorsque le démon eut été expulsé,
le sourd-muet se mit à parler.
Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient :

“Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël !”

Mais les pharisiens disaient :

“C’est par le chef des démons
qu’il expulse les démons.”


Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages,
enseignant dans leurs synagogues,
proclamant l’Évangile du Royaume
et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles
parce qu’elles étaient désemparées et abattues
comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples :

“La moisson est abondante,
mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.”

— Acclamons la Parole de Dieu.

10 juillet 2023 — Lundi, Quatorzième Semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ; il a fait resplendir la vie par l’Évangile — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 9, 18-26)

9 juillet 2023 — Quatorzième Dimanche du Temps Ordinaire — Année A — Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 11, 25-30)

Première lecture

Livre de la Genèse (Gn 28, 10-22a)

Il eut un songe : une échelle était dressée, et des anges de Dieu montaient et descendaient.

En ces jours-là,
Jacob partit de Bershéba et se dirigea vers Harane.
Il atteignit le lieu où il allait passer la nuit
car le soleil s’était couché.
Il y prit une pierre pour la mettre sous sa tête,
et dormit en ce lieu.
Il eut un songe :
voici qu’une échelle était dressée sur la terre,
son sommet touchait le ciel,
et des anges de Dieu montaient et descendaient.
Le Seigneur se tenait près de lui. Il dit :

“Je suis le Seigneur,
le Dieu d’Abraham ton père,
le Dieu d’Isaac.
La terre sur laquelle tu es couché,
je te la donne, à toi et à tes descendants.
Tes descendants seront nombreux
comme la poussière du sol,
vous vous répandrez à l’orient et à l’occident,
au nord et au midi ;
en toi et en ta descendance
seront bénies toutes les familles de la terre.
Voici que je suis avec toi ;
je te garderai partout où tu iras,
et je te ramènerai sur cette terre ;
car je ne t’abandonnerai pas
avant d’avoir accompli ce que je t’ai dit.”

Jacob sortit de son sommeil et déclara :

“En vérité, le Seigneur est en ce lieu !
Et moi, je ne le savais pas.”

Il fut saisi de crainte et il dit :

“Que ce lieu est redoutable !
C’est vraiment la maison de Dieu,
la porte du ciel !”

Jacob se leva de bon matin,
il prit la pierre qu’il avait mise sous sa tête,
il la dressa pour en faire une stèle,
et sur le sommet il versa de l’huile.
Jacob donna le nom de Béthel (c’est-à-dire : Maison de Dieu)
à ce lieu qui auparavant s’appelait Louz.
Alors Jacob prononça ce vœu :

“Si Dieu est avec moi,
s’il me garde sur le chemin où je marche,
s’il me donne du pain pour manger
et des vêtements pour me couvrir,
et si je reviens sain et sauf à la maison de mon père,
le Seigneur sera mon Dieu.
Cette pierre dont j’ai fait une stèle
sera la maison de Dieu.”

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 90 (91), 1-2. 3a. 4. 14-15ab

Mon Dieu, dont je suis sûr !

Quand je me tiens sous l’abri du Très-Haut
et repose à l’ombre du Puissant,
je dis au Seigneur : “Mon refuge,
mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr !”

C’est lui qui te sauve des filets du chasseur
il te couvre et te protège.
Tu trouves sous son aile un refuge :
sa fidélité est une armure, un bouclier.

“Puisqu’il s’attache à moi, je le délivre ;
je le défends, car il connaît mon nom.
Il m’appelle, et moi, je lui réponds ;
je suis avec lui dans son épreuve.”

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ;
il a fait resplendir la vie par l’Évangile.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 9, 18-26)

Ma fille est morte à l’instant ; mais viens, et elle vivra.

En ce temps-là,
tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste,
voilà qu’un notable s’approcha.
Il se prosternait devant lui en disant :

“Ma fille est morte à l’instant ;
mais viens lui imposer la main,
et elle vivra.”

Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples.

Et voici qu’une femme
souffrant d’hémorragies depuis douze ans
s’approcha par derrière
et toucha la frange de son vêtement.
Car elle se disait en elle-même :

“Si je parviens seulement à toucher son vêtement,
je serai sauvée.”

Jésus se retourna et, la voyant, lui dit :

“Confiance, ma fille !
Ta foi t’a sauvée.”

Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.

Jésus, arrivé à la maison du notable,
vit les joueurs de flûte
et la foule qui s’agitait bruyamment.
Il dit alors :

“Retirez-vous.
La jeune fille n’est pas morte : elle dort.”

Mais on se moquait de lui.
Quand la foule fut mise dehors,
il entra, lui saisit la main,
et la jeune fille se leva.
Et la nouvelle se répandit dans toute la région.

— Acclamons la Parole de Dieu.

Première lecture

Livre du prophète Zacharie (Za 9, 9-10)

Voici ton roi qui vient à toi : il est pauvre.

Ainsi parle le Seigneur :

“Exulte de toutes tes forces, fille de Sion !
Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem !
Voici ton roi qui vient à toi :
il est juste et victorieux,
pauvre et monté sur un âne,
un ânon, le petit d’une ânesse.

Ce roi fera disparaître d’Éphraïm les chars de guerre,
et de Jérusalem les chevaux de combat ;
il brisera l’arc de guerre,
et il proclamera la paix aux nations.
Sa domination s’étendra d’une mer à l’autre,
et de l’Euphrate à l’autre bout du pays.”

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 144 (145), 1-2. 8-9. 10-11. 13cd-14

Mon Dieu, mon Roi, je bénirai ton nom toujours et à jamais !

Je t’exalterai, mon Dieu, mon Roi ;
je bénirai ton nom toujours et à jamais !
Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour.
La bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits.

Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit,
fidèle en tout ce qu’il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.

Deuxième lecture

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (Rm 8, 9. 11-13)

Si, par l’Esprit, vous tuez les agissements de l’homme pécheur, vous vivrez.

Frères,
vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair,
mais sous celle de l’Esprit,
puisque l’Esprit de Dieu habite en vous.
Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ
ne lui appartient pas.
Mais si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts
habite en vous,
celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts
donnera aussi la vie à vos corps mortels
par son Esprit qui habite en vous.
Ainsi donc, frères, nous avons une dette,
mais elle n’est pas envers la chair
pour devoir vivre selon la chair.
Car si vous vivez selon la chair,
vous allez mourir ;
mais si, par l’Esprit,
vous tuez les agissements de l’homme pécheur,
vous vivrez.

— Parole du Seigneur.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre,
tu as révélé aux tout-petits les mystères du Royaume !

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 11, 25-30)

Je suis doux et humble de cœur.

En ce temps-là,
Jésus prit la parole et dit :

“Père, Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange :
ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père ;
personne ne connaît le Fils, sinon le Père,
et personne ne connaît le Père, sinon le Fils,
et celui à qui le Fils veut le révéler.

Venez à moi,
vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter,
et mon fardeau, léger.”

— Acclamons la Parole de Dieu.

8 juillet 2023 — Samedi, Treizième Semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 9, 14-17)

7 juillet 2023 — Vendredi, Treizième Semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, dit le Seigneur, et moi, je vous procurerai le repos — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 9, 9-13)

La richesse est une richesse si elle est productive et produit pour le bien de tous

Que la grâce et la paix du Seigneur Jésus-Christ soient toujours avec vous. A tous les responsables de tous les niveaux du pays, A tout le peuple malagasy et aux gens de bonne volonté. Que la grâce et la paix du Seigneur Jésus-Christ soient toujours avec vous ! Deux fois par an, nous membres de la Commission des Evêques pour Justice et Paix à Madagascar nous organisons une Assemblée Générale. En cette année 2025, 1la première rencontre s'est tenue du 08 au 12 Mai à Madiorano- Diocèse de Toliara...

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Noël est vraiment jour de grâce, si...

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