Jeudi 2 février 2023 — Présentation du Seigneur au Temple — Fête — Lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 2, 22-40)
Mercredi 1er février 2023 — Quatrième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 1-6)
Mardi 31 janvier 2023 — Quatrième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 5, 21-43)
Lundi 30 janvier 2023 — Quatrième semaine du Temps Ordinaire — Année impaire — Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 5, 1-20)
Dimanche 29 janvier 2023 — Quatrième dimanche du Temps Ordinaire — Année A — Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux — Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (Mt 5, 1-12a)
Lettre aux Hébreux (He 13, 15-17. 20-21)
Frères,
en toute circonstance,
offrons à Dieu, par Jésus, un sacrifice de louange,
c’est-à-dire les paroles de nos lèvres qui proclament son nom.
N’oubliez pas d’être généreux et de partager.
C’est par de tels sacrifices que l’on plaît à Dieu.
Faites confiance à ceux qui vous dirigent
et soyez-leur soumis ;
en effet, ils sont là pour veiller sur vos âmes,
ce dont ils auront à rendre compte.
Ainsi, ils accompliront leur tâche avec joie,
sans avoir à se plaindre,
ce qui ne vous serait d’aucun profit.
Que le Dieu de la paix,
lui qui a fait remonter d’entre les morts,
grâce au sang de l’Alliance éternelle,
le berger des brebis, le Pasteur par excellence,
notre Seigneur Jésus,
que ce Dieu vous forme en tout ce qui est bon
pour accomplir sa volonté,
qu’il réalise en nous ce qui est agréable à ses yeux,
par Jésus Christ, à qui appartient la gloire
pour les siècles des siècles. Amen.
— Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 22 (23), 1-2ab. 2c-3. 4. 5. 6)
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Alléluia. Alléluia.
Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 30-34)
En ce temps- là,
les Apôtres se réunirent auprès de Jésus,
et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.
Il leur dit :
“Venez à l’écart dans un endroit désert,
et reposez-vous un peu.”
De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux,
et l’on n’avait même pas le temps de manger.
Alors, ils partirent en barque
pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner,
et beaucoup comprirent leur intention.
Alors, à pied, de toutes les villes,
ils coururent là-bas
et arrivèrent avant eux.
En débarquant, Jésus vit une grande foule.
Il fut saisi de compassion envers eux,
parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.
Alors, il se mit à les enseigner longuement.
— Acclamons la Parole de Dieu.
Lettre aux Hébreux (He 13, 1-8)
Frères,
que demeure l’amour fraternel !
N’oubliez pas l’hospitalité :
elle a permis à certains, sans le savoir,
de recevoir chez eux des anges.
Souvenez-vous de ceux qui sont en prison,
comme si vous étiez prisonniers avec eux.
Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités,
car vous aussi, vous avez un corps.
Que le mariage soit honoré de tous,
que l’union conjugale ne soit pas profanée,
car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu.
Que votre conduite ne soit pas inspirée par l’amour de l’argent :
contentez-vous de ce que vous avez,
car Dieu lui-même a dit :
Jamais je ne te lâcherai,
jamais je ne t’abandonnerai.
C’est pourquoi nous pouvons dire en toute assurance :
Le Seigneur est mon secours,
je n’ai rien à craindre !
Que pourrait me faire un homme ?
Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés :
ils vous ont annoncé la parole de Dieu.
Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée,
et imitez leur foi.
Jésus Christ, hier et aujourd’hui, est le même,
il l’est pour l’éternité.
— Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 26 (27), 13. 3. 5. 9abcd)
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?
Qu’une armée se déploie devant moi,
mon cœur est sans crainte ;
que la bataille s’engage contre moi,
je garde confiance.
Oui, il me réserve un lieu sûr
au jour du malheur ;
il me cache au plus secret de sa tente,
il m’élève sur le roc.
C’est ta face, Seigneur, que je cherche :
ne me cache pas ta face.
N’écarte pas ton serviteur avec colère :
tu restes mon secours.
Alléluia. Alléluia.
Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.
Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 14-29)
En ce temps-là,
comme le nom de Jésus devenait célèbre,
le roi Hérode en entendit parler.
On disait :
“C’est Jean, celui qui baptisait :
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui.”
Certains disaient :
“C’est le prophète Élie.”
D’autres disaient encore :
“C’est un prophète comme ceux de jadis.”
Hérode entendait ces propos et disait :
“Celui que j’ai fait décapiter, Jean,
le voilà ressuscité !”
Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean
et de l’enchaîner dans la prison,
à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
que lui-même avait prise pour épouse.
En effet, Jean lui disait :
“Tu n’as pas le droit
de prendre la femme de ton frère.”
Hérodiade en voulait donc à Jean,
et elle cherchait à le faire mourir.
Mais elle n’y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean :
il savait que c’était un homme juste et saint,
et il le protégeait ;
quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ;
cependant, il l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta
quand, le jour de son anniversaire,
Hérode fit un dîner pour ses dignitaires,
pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa.
Elle plut à Hérode et à ses convives.
Le roi dit à la jeune fille :
“Demande-moi ce que tu veux,
et je te le donnerai.”
Et il lui fit ce serment :
“Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai,
même si c’est la moitié de mon royaume.”
Elle sortit alors pour dire à sa mère :
“Qu’est-ce que je vais demander ?”
Hérodiade répondit :
“La tête de Jean, celui qui baptise.”
Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi,
et lui fit cette demande :
“Je veux que, tout de suite,
tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste.”
Le roi fut vivement contrarié ;
mais à cause du serment et des convives,
il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt, il envoya un garde
avec l’ordre d’apporter la tête de Jean.
Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
Il apporta la tête sur un plat,
la donna à la jeune fille,
et la jeune fille la donna à sa mère.
Ayant appris cela,
les disciples de Jean vinrent prendre son corps
et le déposèrent dans un tombeau.
— Acclamons la Parole de Dieu.
Lettre aux Hébreux (He 12, 18-19. 21-24)
Frères,
quand vous êtes venus vers Dieu,
vous n’êtes pas venus vers une réalité palpable,
embrasée par le feu, comme la montagne du Sinaï :
pas d’obscurité, de ténèbres ni d’ouragan,
pas de son de trompettes
ni de paroles prononcées par cette voix
que les fils d’Israël demandèrent à ne plus entendre.
Le spectacle était si effrayant
que Moïse dit :
Je suis effrayé et tremblant.
Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion
et vers la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste,
vers des myriades d’anges en fête
et vers l’assemblée des premiers-nés
dont les noms sont inscrits dans les cieux.
Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous,
et vers les esprits des justes amenés à la perfection.
Vous êtes venus vers Jésus,
le médiateur d’une alliance nouvelle,
et vers le sang de l’aspersion,
son sang qui parle plus fort que celui d’Abel.
— Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 47 (48), 2-3a. 3b-4. 9. 10-11)
Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
dans la ville de notre Dieu,
sa sainte montagne, altière et belle,
joie de toute la terre.
La montagne de Sion, c’est le pôle du monde,
la cité du grand roi ;
Dieu se révèle, en ses palais,
vraie citadelle.
Nous l’avions entendu, nous l’avons vu
dans la ville du Seigneur, Dieu de l’univers,
dans la ville de Dieu, notre Dieu,
qui l’affermira pour toujours.
Dieu, nous revivons ton amour
au milieu de ton temple.
Ta louange, comme ton nom,
couvre l’étendue de la terre.
Alléluia. Alléluia.
Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile.
Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 7-13)
En ce temps-là,
Jésus appela les Douze ;
alors il commença à les envoyer en mission deux par deux.
Il leur donnait autorité sur les esprits impurs,
et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route,
mais seulement un bâton ;
pas de pain, pas de sac,
pas de pièces de monnaie dans leur ceinture.
“Mettez des sandales,
ne prenez pas de tunique de rechange.”
Il leur disait encore :
“Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison,
restez- y jusqu’à votre départ.
Si, dans une localité,
on refuse de vous accueillir et de vous écouter,
partez et secouez la poussière de vos pieds :
ce sera pour eux un témoignage.”
Ils partirent,
et proclamèrent qu’il fallait se convertir.
Ils expulsaient beaucoup de démons,
faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades,
et les guérissaient.
— Acclamons la Parole de Dieu.
Lettre aux Hébreux (He 12, 4-7. 11-15)
Frères,
vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang
dans votre lutte contre le péché,
et vous avez oublié cette parole de réconfort,
qui vous est adressée comme à des fils :
Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur,
ne te décourage pas quand il te fait des reproches.
Quand le Seigneur aime quelqu’un,
il lui donne de bonnes leçons ;
il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils.
Ce que vous endurez est une leçon.
Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ;
et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ?
Quand on vient de recevoir une leçon,
on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse.
Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon,
celle-ci produit un fruit de paix et de justice.
C’est pourquoi,
redressez les mains inertes et les genoux qui fléchissent,
et rendez droits pour vos pieds les sentiers tortueux.
Ainsi, celui qui boite ne se fera pas d’entorse ;
bien plus, il sera guéri.
Recherchez activement la paix avec tous,
et la sainteté sans laquelle personne ne verra le Seigneur.
Soyez vigilants :
que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu,
qu’il ne pousse chez vous aucune plante aux fruits amers,
cela causerait du trouble,
et beaucoup en seraient infectés.
— Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 102 (103), 1-2. 13-14. 17-18a)
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !
Comme la tendresse du père pour ses fils,
la tendresse du Seigneur pour qui le craint !
Il sait de quoi nous sommes pétris,
il se souvient que nous sommes poussière.
Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent,
est de toujours à toujours,
et sa justice pour les enfants de leurs enfants,
pour ceux qui gardent son alliance.
Alléluia. Alléluia.
Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 1-6)
Jésus se rendit dans son lieu d’origine,
et ses disciples le suivirent.
Le jour du sabbat,
il se mit à enseigner dans la synagogue.
De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient :
“D’où cela lui vient-il ?
Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée,
et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie,
et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ?”
Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
Jésus leur disait :
“Un prophète n’est méprisé que dans son pays,
sa parenté et sa maison.”
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ;
il guérit seulement quelques malades
en leur imposant les mains.
Et il s’étonna de leur manque de foi.
Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.
— Acclamons la Parole de Dieu.
Livre de la Genèse (Gn 2, 4b-9. 15-17)
Lorsque le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel,
aucun buisson n’était encore sur la terre,
aucune herbe n’avait poussé,
parce que le Seigneur Dieu n’avait pas encore fait pleuvoir sur la terre,
et il n’y avait pas d’homme pour travailler le sol.
Mais une source montait de la terre
et irriguait toute la surface du sol.
Alors le Seigneur Dieu modela l’homme
avec la poussière tirée du sol ;
il insuffla dans ses narines le souffle de vie,
et l’homme devint un être vivant.
Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l’orient,
et y plaça l’homme qu’il avait modelé.
Le Seigneur Dieu fit pousser du sol
toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits savoureux ;
il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du jardin,
et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Le Seigneur Dieu prit l’homme
et le conduisit dans le jardin d’Éden
pour qu’il le travaille et le garde.
Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre :
“Tu peux manger les fruits
de tous les arbres du jardin ;
mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal,
tu n’en mangeras pas ;
car, le jour où tu en mangeras,
tu mourras.”
— Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 103 (104), 1-2a. 27-28. 29bc-30)
Bénis le Seigneur, ô mon âme ;
Seigneur mon Dieu, tu es si grand !
Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !
Tous, ils comptent sur toi
pour recevoir leur nourriture au temps voulu.
Tu donnes : eux, ils ramassent ;
tu ouvres la main : ils sont comblés.
Tu reprends leur souffle, ils expirent
et retournent à leur poussière.
Tu envoies ton souffle : ils sont créés ;
tu renouvelles la face de la terre.
Alléluia. Alléluia.
Ta parole, Seigneur, est vérité ; dans cette vérité, sanctifie-nous.
Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 7, 14-23)
En ce temps-là,
appelant de nouveau la foule, Jésus lui disait :
“Écoutez-moi tous, et comprenez bien.
Rien de ce qui est extérieur à l’homme
et qui entre en lui
ne peut le rendre impur.
Mais ce qui sort de l’homme,
voilà ce qui rend l’homme impur.”
Quand il eut quitté la foule pour rentrer à la maison,
ses disciples l’interrogeaient sur cette parabole.
Alors il leur dit :
“Êtes-vous donc sans intelligence, vous aussi ?
Ne comprenez-vous pas
que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors,
ne peut pas le rendre impur,
parce que cela n’entre pas dans son cœur,
mais dans son ventre, pour être éliminé ?”
C’est ainsi que Jésus déclarait purs tous les aliments.
Il leur dit encore :
“Ce qui sort de l’homme,
c’est cela qui le rend impur.
Car c’est du dedans, du cœur de l’homme,
que sortent les pensées perverses :
inconduites, vols, meurtres,
adultères, cupidités, méchancetés,
fraude, débauche, envie,
diffamation, orgueil et démesure.
Tout ce mal vient du dedans,
et rend l’homme impur.”
— Acclamons la Parole de Dieu.
Lettre aux Hébreux (He 12, 1-4)
Frères,
nous aussi, entourés de cette immense nuée de témoins,
et débarrassés de tout ce qui nous alourdit
– en particulier du péché qui nous entrave si bien –,
courons avec endurance
l’épreuve qui nous est proposée,
les yeux fixés sur Jésus,
qui est à l’origine et au terme de la foi.
Renonçant à la joie qui lui était proposée,
il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice,
et il siège à la droite du trône de Dieu.
Méditez l’exemple
de celui qui a enduré de la part des pécheurs une telle hostilité,
et vous ne serez pas accablés par le découragement.
Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang
dans votre lutte contre le péché.
— Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 21 (22), 26b-27. 28. 30. 31-32)
Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;
ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent :
“À vous, toujours, la vie et la joie !”
La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur,
chaque famille de nations se prosternera devant lui.
Tous ceux qui festoyaient s’inclinent ;
promis à la mort, ils plient en sa présence.
Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;
on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître :
Voilà son œuvre !
Alléluia. Alléluia.
Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.
Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 5, 21-43)
En ce temps-là,
Jésus regagna en barque l’autre rive,
et une grande foule s’assembla autour de lui.
Il était au bord de la mer.
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre.
Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment :
“Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.
Viens lui imposer les mains
pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive.”
Jésus partit avec lui,
et la foule qui le suivait
était si nombreuse qu’elle l’écrasait.
Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…
– elle avait beaucoup souffert
du traitement de nombreux médecins,
et elle avait dépensé tous ses biens
sans avoir la moindre amélioration ;
au contraire, son état avait plutôt empiré –
… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus,
vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Elle se disait en effet :
“Si je parviens à toucher seulement son vêtement,
je serai sauvée.”
À l’instant, l’hémorragie s’arrêta,
et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui.
Il se retourna dans la foule, et il demandait :
“Qui a touché mes vêtements ?”
Ses disciples lui répondirent :
“Tu vois bien la foule qui t’écrase,
et tu demandes : “Qui m’a touché ?””
Mais lui regardait tout autour
pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante,
sachant ce qui lui était arrivé,
vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Jésus lui dit alors :
“Ma fille, ta foi t’a sauvée.
Va en paix et sois guérie de ton mal.”
Comme il parlait encore,
des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue,
pour dire à celui- ci :
“Ta fille vient de mourir.
À quoi bon déranger encore le Maître ?”
Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de synagogue :
“Ne crains pas, crois seulement.”
Il ne laissa personne l’accompagner,
sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue.
Jésus voit l’agitation,
et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit :
“Pourquoi cette agitation et ces pleurs ?
L’enfant n’est pas morte : elle dort.”
Mais on se moquait de lui.
Alors il met tout le monde dehors,
prend avec lui le père et la mère de l’enfant,
et ceux qui étaient avec lui ;
puis il pénètre là où reposait l’enfant.
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit :
“Talitha koum”,
ce qui signifie :
“Jeune fille, je te le dis, lève-toi !”
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher
– elle avait en effet douze ans.
Ils furent frappés d’une grande stupeur.
Et Jésus leur ordonna fermement
de ne le faire savoir à personne ;
puis il leur dit de la faire manger.
— Acclamons la Parole de Dieu.
Lettre aux Hébreux (He 11, 32-40)
Frères,
sur la puissance de la foi,
que dire encore ?
Le temps me manquerait pour rappeler l’histoire
de Gédéon, Baraq, Samson, Jephté,
David, Samuel et les prophètes.
Par leur foi,
ils ont conquis des royaumes,
pratiqué la justice,
obtenu la réalisation de certaines promesses.
Ils ont fermé la gueule des lions,
éteint la flamme des brasiers,
échappé au tranchant de l’épée,
retrouvé leurs forces après la maladie,
montré du courage à la guerre,
mis en fuite des armées étrangères.
Des femmes dont les enfants étaient morts
les ont retrouvés ressuscités.
Mais certains autres ont été torturés
et n’ont pas accepté la libération qui leur était proposée,
car ils voulaient obtenir une meilleure résurrection.
D’autres ont subi l’épreuve des moqueries et des coups de fouet,
des chaînes et de la prison.
Ils furent lapidés, sciés en deux,
massacrés à coups d’épée.
Ils allèrent çà et là,
vêtus de peaux de moutons ou de toisons de chèvres,
manquant de tout, harcelés et maltraités
– mais en fait, c’est le monde qui n’était pas digne d’eux !
Ils menaient une vie errante dans les déserts et les montagnes,
dans les grottes et les cavernes de la terre.
Et, bien que, par leur foi,
ils aient tous reçu le témoignage de Dieu,
ils n’ont pas obtenu la réalisation de la promesse.
En effet, pour nous Dieu avait prévu mieux encore,
et il ne voulait pas les mener sans nous à la perfection.
— Parole du Seigneur.
Psaume (Ps 30 (31), 20. 21. 22. 23. 24)
Qu’ils sont grands, tes bienfaits !
Tu les réserves à ceux qui te craignent.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.
Tu les caches au plus secret de ta face,
loin des intrigues des hommes.
Tu leur réserves un lieu sûr,
loin des langues méchantes.
Béni soit le Seigneur :
son amour a fait pour moi des merveilles !
Et moi, dans mon trouble, je disais :
“Je ne suis plus devant tes yeux.”
Pourtant, tu écoutais ma prière
quand je criais vers toi.
Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles :
le Seigneur veille sur les siens ;
mais il rétribue avec rigueur,
qui se montre arrogant.
Alléluia. Alléluia.
Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple.
Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 5, 1-20)
En ce temps-là,
Jésus et ses disciples
arrivèrent sur l’autre rive,
de l’autre côté de la mer de Galilée,
dans le pays des Géraséniens.
Comme Jésus sortait de la barque,
aussitôt un homme possédé d’un esprit impur
s’avança depuis les tombes à sa rencontre ;
il habitait dans les tombeaux
et personne ne pouvait plus l’attacher,
même avec une chaîne ;
en effet on l’avait souvent attaché
avec des fers aux pieds et des chaînes,
mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers,
et personne ne pouvait le maîtriser.
Sans arrêt, nuit et jour,
il était parmi les tombeaux et sur les collines,
à crier, et à se blesser avec des pierres.
Voyant Jésus de loin,
il accourut, se prosterna devant lui
et cria d’une voix forte :
“Que me veux-tu, Jésus, Fils du Dieu Très-Haut ?
Je t’adjure par Dieu,
ne me tourmente pas !”
Jésus lui disait en effet :
“Esprit impur, sors de cet homme !”
Et il lui demandait :
“Quel est ton nom ?”
L’homme lui dit :
“Mon nom est Légion,
car nous sommes beaucoup.”
Et ils suppliaient Jésus avec insistance
de ne pas les chasser en dehors du pays.
Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs
qui cherchait sa nourriture.
Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus :
“Envoie-nous vers ces porcs,
et nous entrerons en eux.”
Il le leur permit.
Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs.
Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer :
il y avait environ deux mille porcs,
et ils se noyaient dans la mer.
Ceux qui les gardaient prirent la fuite,
ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne,
et les gens vinrent voir ce qui s’était passé.
Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé
assis, habillé, et revenu à la raison,
lui qui avait eu la légion de démons,
et ils furent saisis de crainte.
Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé
et ce qui était arrivé aux porcs.
Alors ils se mirent à supplier Jésus
de quitter leur territoire.
Comme Jésus remontait dans la barque,
le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui.
Il n’y consentit pas,
mais il lui dit :
“Rentre à la maison, auprès des tiens,
annonce-leur tout ce que le Seigneur
a fait pour toi dans sa miséricorde.”
Alors l’homme s’en alla,
il se mit à proclamer dans la région de la Décapole
ce que Jésus avait fait pour lui,
et tout le monde était dans l’admiration.
— Acclamons la Parole de Dieu.
Chers frères et sœurs dans le Christ, Vous qui êtes venus en si grand nombre participer à ce pèlerinage national, ainsi que vous tous qui suivez chez vous par les médias. Nous, évêques de Madagascar, nous vous adressons notre profonde gratitude pour avoir répondu à notre invitation et pour avoir fait vivre spirituellement ce jubilé initié par le Pape François. Avec vous, nous reprenons le chant de Marie : « Mon âme exalte le Seigneur » et nous redisons avec elle : "Que rendrai-je au Seigneur pour tout le bien qu’il m’a fait ?"....
Lire la suite...Le Père Innocent Bizimana, Provincial des Salésiens de Don Bosco de Madagascar et de l'Île Maurice, nous présente, au nom de toute la Famille Salésienne de la Province, les vœux de bonheur en cette Solennité de la Nativité du Seigneur.
Lire la suite...Le court métrage "Zatti, notre frère" (Argentina, 2020) se concentre sur l’un des épisodes les plus difficiles de sa vie. Nous sommes à Viedma, en 1941: à 60 ans, Zatti est contraint de quitter l’hôpital qu’il a fréquenté pendant des décennies. Sa foi et sa force sont mises à l’épreuve.
Lire la suite...© 2025 Radio Don Bosco