Dimanche 7 février 2021 — Cinquième dimanche du temps ordinaire — Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1, 29-39

Chers auditeurs, nous sommes encore au premier chapitre de l'Évangile de Saint Marc. Cela a commencé le troisième dimanche du temps ordinaire, un dimanche où le Seigneur Jésus nous a appelés à marcher sur le chemin de la conversion (Convertissez-vous, a-t-il dit), un dimanche où il a aussi défini le devoir des disciples : il s'agit de délivrer les hommes de la force des ténèbres et de l'emprise du mal. C'est ce qu'Il entend par : "Suivez-moi, je ferais de vous des pêcheurs d'hommes". Il est donc primordial pour le chrétien d'éviter, autant que possible, de pousser les autres à entrer en tentation ou de se rendre complice de tout mal. De quels outils disposons-nous pour gérer cette tâche ? La réponse a été donnée, dimanche dernier (quatrième dimanche du temps ordinaire). Les termes "enseigner" et "enseignements" y sont invoqués à plusieurs reprises (Il enseignait en homme qui a autorité, disent les Écritures). Puis Jésus a libéré l'homme possédé par le démon. Tout cela veut dire que, lorsque Jésus est en nous, les démons sont terrifiés, et lorsque nous avons ses enseignements, les œuvres des ténèbres et la puissance du mal fuiront loin de nous. Par conséquent, laissons le Christ entrer en nous, non pas comme un passant, mais qu'Il y demeure en permanence. Que ni notre cœur ne soit endurci, ni notre âme endormie - insensibles aux enseignements - en écoutant Jésus dans l'Évangile.

Aujourd'hui, l'œuvre de Jésus, guérisseur du corps et de l'âme, se poursuit. Il a commencé avec la belle-mère de Simon : quand Jésus est passé, a pris sa main et l'a relevée, la fièvre l'a quitté. C'est un geste qui ressemble fortement à un acte de résurrection. C'est sûrement elle qui a ensuite préparé le déjeuner pour Jésus et ses disciples.

Frères et sœurs, de nombreux domaines de notre époque sont malades et même moribonds : l'agriculture est souffrante dû à la sécheresse, les animaux souffrent du manque de pluie, le monde entier souffre de la pandémie de la Covid-19, l'économie familiale est en déclin, sont malades les nombreuses personnes qui utilisent la technologie sans discernement et même de façon indécente, malades sont ceux qui rejettent la culture et la sagesse, la personne censée être le pêcheur ne se porte pas bien, les profiteurs et les violeurs sont des malades, les charlatans religieux et les simoniaques sont des malades. Aussi, que ce ne soit pas seulement par de savantes concertations ni en voulant désigner un coupable que nous espèrerions redresser la situation, mais que chaque famille, chaque communauté ecclésiale et chaque individu la présentent à Jésus, comme il est dit dans l'Évangile : "La ville entière se pressait à la porte". C'est-à-dire tourner vers le Seigneur un regard sans le moindre doute ni aucune hésitation. D'ailleurs, Il nous a déjà offert sa bienveillance : "Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos." Alors, nous, à qui le Seigneur a accordé la grâce de la santé, comment Lui répondrons-nous ?