En ce temps-là,
Jésus arriva dans le territoire de la Judée,
au-delà du Jourdain.
De nouveau, des foules s’assemblèrent près de lui,
et de nouveau, comme d’habitude, il les enseignait.
Des pharisiens l’abordèrent
et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient :
"Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ?"
Jésus leur répondit :
"Que vous a prescrit Moïse ?"
Ils lui dirent :
"Moïse a permis de renvoyer sa femme
à condition d’établir un acte de répudiation."
Jésus répliqua :
"C’est en raison de la dureté de vos cœurs
qu’il a formulé pour vous cette règle.
Mais, au commencement de la création,
Dieu les fit homme et femme.
À cause de cela,
l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme,
et tous deux deviendront une seule chair.
Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Donc, ce que Dieu a uni,
que l’homme ne le sépare !"
De retour à la maison,
les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur déclara :
"Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre
devient adultère envers elle.
Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre,
elle devient adultère."

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
"Celui qui vous donnera un verre d’eau
au nom de votre appartenance au Christ,
amen, je vous le dis,
il ne restera pas sans récompense.

Celui qui est un scandale, une occasion de chute,
pour un seul de ces petits qui croient en moi,
mieux vaudrait pour lui
qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes,
et qu’on le jette à la mer.
Et si ta main est pour toi une occasion de chute,
coupe-la.
Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle
que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains,
là où le feu ne s’éteint pas.
Si ton pied est pour toi une occasion de chute,
coupe-le.
Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle
que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds.
Si ton œil est pour toi une occasion de chute,
arrache-le.
Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu
que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux,
là où le ver ne meurt pas
et où le feu ne s’éteint pas.
Chacun sera salé au feu.
C’est une bonne chose que le sel ;
mais s’il cesse d’être du sel,
avec quoi allez-vous lui rendre de la saveur ?
Ayez du sel en vous-mêmes,
et vivez en paix entre vous."

En ce temps-là,
Jean, l’un des Douze, disait à Jésus :
"Maître, nous avons vu quelqu’un
expulser les démons en ton nom ;
nous l’en avons empêché,
car il n’est pas de ceux qui nous suivent."
Jésus répondit :
"Ne l’en empêchez pas,
car celui qui fait un miracle en mon nom
ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;
celui qui n’est pas contre nous
est pour nous."

En ce temps-là,
Jésus, ainsi que Pierre, Jacques et Jean,
descendirent de la montagne ;
en rejoignant les autres disciples,
ils virent une grande foule qui les entourait,
et des scribes qui discutaient avec eux.
Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite,
et les gens accouraient pour le saluer.
Il leur demanda :
"De quoi discutez-vous avec eux ?"
Quelqu’un dans la foule lui répondit :
"Maître, je t’ai amené mon fils,
il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
cet esprit s’empare de lui n’importe où,
il le jette par terre,
l’enfant écume, grince des dents
et devient tout raide.
J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit,
mais ils n’en ont pas été capables."
Prenant la parole, Jésus leur dit :
"Génération incroyante,
combien de temps resterai-je auprès de vous ?
Combien de temps devrai-je vous supporter ?
Amenez-le-moi."
On le lui amena.
Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ;
l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant.
Jésus interrogea le père :
"Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ?"
Il répondit :
"Depuis sa petite enfance.
Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau
pour le faire périr.
Mais si tu peux quelque chose,
viens à notre secours, par compassion envers nous !"
Jésus lui déclara :
"Pourquoi dire : "Si tu peux"… ?
Tout est possible pour celui qui croit."
Aussitôt le père de l’enfant s’écria :
"Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi !"
Jésus vit que la foule s’attroupait ;
il menaça l’esprit impur, en lui disant :
"Esprit qui rends muet et sourd,
je te l’ordonne, sors de cet enfant
et n’y rentre plus jamais !"
Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions,
l’esprit sortit.
L’enfant devint comme un cadavre,
de sorte que tout le monde disait : "Il est mort."
Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva,
et il se mit debout.
Quand Jésus fut rentré à la maison,
ses disciples l’interrogèrent en particulier :
"Pourquoi est-ce que nous,
nous n’avons pas réussi à l’expulser ?"
Jésus leur répondit :
"Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir,
sauf la prière."

Message des Évêques, à la fin de Pèlerinage

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