3 février 2024 — Samedi, Quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 30-34)

Première lecture

Premier livre des Rois (1 R 3, 4-13)

Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu’il sache gouverner ton peuple.

En ces jours-là,
le roi Salomon se rendit à Gabaon,
qui était alors le lieu sacré le plus important,
pour y offrir un sacrifice ;
il immola sur l’autel un millier de bêtes en holocauste.
À Gabaon, pendant la nuit, le Seigneur lui apparut en songe.
Dieu lui dit :

“Demande ce que je dois te donner.”

Salomon répondit :

“Tu as traité ton serviteur David, mon père,
avec une grande fidélité,
lui qui a marché en ta présence
dans la loyauté, la justice et la droiture de cœur envers toi.
Tu lui as gardé cette grande fidélité,
tu lui as donné un fils qui est assis maintenant sur son trône.
Ainsi donc, Seigneur mon Dieu,
c’est toi qui m’as fait roi, moi, ton serviteur,
à la place de David, mon père ;
or, je suis un tout jeune homme,
ne sachant comment se comporter,
et me voilà au milieu du peuple que tu as élu ;
c’est un peuple nombreux,
si nombreux qu’on ne peut ni l’évaluer ni le compter.
Donne à ton serviteur un cœur attentif
pour qu’il sache gouverner ton peuple
et discerner le bien et le mal ;
sans cela, comment gouverner ton peuple,
qui est si important ?”

Cette demande de Salomon plut au Seigneur,
qui lui dit :

“Puisque c’est cela que tu as demandé,
et non pas de longs jours,
ni la richesse, ni la mort de tes ennemis,
mais puisque tu as demandé le discernement,
l’art d’être attentif et de gouverner,
je fais ce que tu as demandé :
je te donne un cœur intelligent et sage,
tel que personne n’en a eu avant toi
et que personne n’en aura après toi.
De plus, je te donne même ce que tu n’as pas demandé,
la richesse et la gloire,
si bien que pendant toute ta vie
tu n’auras pas d’égal parmi les rois.”

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 118 (119), 9-10. 11-12. 13-14

Seigneur, apprends-moi tes commandements.

Comment, jeune, garder pur son chemin ?
En observant ta parole.
De tout mon cœur, je te cherche ;
garde-moi de fuir tes volontés.

Dans mon cœur, je conserve tes promesses
pour ne pas faillir envers toi.
Toi, Seigneur, tu es béni :
apprends-moi tes commandements.

Je fais repasser sur mes lèvres
chaque décision de ta bouche.
Je trouve dans la voie de tes exigences
plus de joie que dans toutes les richesses.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 30-34)

Ils étaient comme des brebis sans berger.

En ce temps-là,
les Apôtres se réunirent auprès de Jésus,
et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné.
Il leur dit :

“Venez à l’écart dans un endroit désert,
et reposez-vous un peu.”

De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux,
et l’on n’avait même pas le temps de manger.
Alors, ils partirent en barque
pour un endroit désert, à l’écart.
Les gens les virent s’éloigner,
et beaucoup comprirent leur intention.
Alors, à pied, de toutes les villes,
ils coururent là-bas
et arrivèrent avant eux.
En débarquant, Jésus vit une grande foule.
Il fut saisi de compassion envers eux,
parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger.
Alors, il se mit à les enseigner longuement.

— Acclamons la Parole de Dieu.

Première lecture

Livre de Ben Sira le Sage (Si 47, 2-11)

De tout son cœur, David a chanté les psaumes, il a aimé son Créateur.

Dans le sacrifice de communion,
on met à part la graisse des animaux offerts à Dieu ;
ainsi David a été mis à part entre les fils d’Israël.
Il a joué avec les lions comme si c’étaient des chevreaux,
et avec les ours comme avec des agneaux.
N’était-il pas tout jeune quand il a tué le géant
et supprimé la honte de son peuple,
lorsqu’il lança la pierre de sa fronde
et abattit l’arrogance de Goliath ?
Il invoqua le Seigneur Très-Haut
qui a mis dans sa main la vigueur
pour supprimer le puissant guerrier
et pour exalter la force de son peuple.
C’est pourquoi on lui a fait gloire
des dizaines de milliers qu’il a tués :
on l’a célébré en bénissant le Seigneur
quand on lui a donné la glorieuse couronne royale.
En effet, il a détruit les ennemis alentour,
il a anéanti ses adversaires philistins,
il a détruit leur force comme on le voit encore aujourd’hui.
Dans tout ce qu’il a fait,
il a célébré la louange du Saint, du Très-Haut,
en proclamant sa gloire.
De tout son cœur, il a chanté les psaumes,
il a aimé son Créateur.
Devant l’autel, il a placé des chantres,
et leur voix rendit les mélodies plus douces ;
chaque jour ils loueront Dieu par leurs chants.
Il a donné de l’éclat aux fêtes,
il a donné une parfaite splendeur aux solennités,
pour que le saint nom du Seigneur soit célébré,
et que les chants retentissent dans le sanctuaire dès le matin.
Le Seigneur a enlevé les péchés de David,
il a pour toujours exalté sa force,
il a fondé sur lui l’Alliance avec sa dynastie,
le trône de gloire d’Israël.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 17 (18), 31. 33a. 47. 50. 32a. 51

Béni soit Dieu, mon Sauveur !

Notre Dieu a des chemins sans reproche,
la parole du Seigneur est sans alliage,
il est un bouclier pour qui s’abrite en lui.
C’est le Dieu qui m’emplit de vaillance.

Vive le Seigneur ! Béni soit mon Rocher !
Qu’il triomphe, le Dieu de ma victoire.
Aussi, je te rendrai grâce parmi les peuples,
Seigneur, je fêterai ton nom.

Qui est Dieu, hormis le Seigneur ?
Il donne à son roi de grandes victoires,
il se montre fidèle à son messie,
à David et sa descendance, pour toujours.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Heureux ceux qui ont entendu la Parole dans un cœur bon et généreux, qui la retiennent et portent du fruit par leur persévérance.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 14-29)

Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité !

En ce temps-là,
comme le nom de Jésus devenait célèbre,
le roi Hérode en entendit parler.
On disait :

“C’est Jean, celui qui baptisait :
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui.”

Certains disaient :

“C’est le prophète Élie.”

D’autres disaient encore :

“C’est un prophète comme ceux de jadis.”

Hérode entendait ces propos et disait :

“Celui que j’ai fait décapiter, Jean,
le voilà ressuscité !”

Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean
et de l’enchaîner dans la prison,
à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe,
que lui-même avait prise pour épouse.
En effet, Jean lui disait :

“Tu n’as pas le droit
de prendre la femme de ton frère.”

Hérodiade en voulait donc à Jean,
et elle cherchait à le faire mourir.
Mais elle n’y arrivait pas
parce que Hérode avait peur de Jean :
il savait que c’était un homme juste et saint,
et il le protégeait ;
quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ;
cependant il l’écoutait avec plaisir.
Or, une occasion favorable se présenta
quand, le jour de son anniversaire,
Hérode fit un dîner pour ses dignitaires,
pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée.
La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa.
Elle plut à Hérode et à ses convives.
Le roi dit à la jeune fille :

“Demande-moi ce que tu veux,
et je te le donnerai.”

Et il lui fit ce serment :

“Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai,
même si c’est la moitié de mon royaume.”

Elle sortit alors pour dire à sa mère :

“Qu’est-ce que je vais demander ?”

Hérodiade répondit :

“La tête de Jean, celui qui baptise.”

Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi,
et lui fit cette demande :

“Je veux que, tout de suite,
tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste.”

Le roi fut vivement contrarié ;
mais à cause du serment et des convives,
il ne voulut pas lui opposer un refus.
Aussitôt il envoya un garde
avec l’ordre d’apporter la tête de Jean.
Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison.
Il apporta la tête sur un plat,
la donna à la jeune fille,
et la jeune fille la donna à sa mère.

Ayant appris cela,
les disciples de Jean vinrent prendre son corps
et le déposèrent dans un tombeau.

— Acclamons la Parole de Dieu.

2 février 2024 — Présentation du Seigneur au Temple — Fête — Lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël — Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (Lc 2, 22-40)

1er février 2024 — Jeudi, Quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 7-13)

Première lecture

Premier livre des Rois (1 R 2, 1-4. 10-12)

Je m’en vais par le chemin de tout le monde. Sois fort, Salomon, sois un homme courageux !

Comme les jours de David approchaient de leur fin,
il exprima ses volontés à son fils Salomon :

“Je m’en vais par le chemin de tout le monde.
Sois fort, sois un homme courageux !
Tu garderas les observances du Seigneur ton Dieu,
en marchant dans ses chemins.
Tu observeras ses décrets, ses commandements,
ses ordonnances et ses édits,
selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse.
Ainsi tu réussiras
dans tout ce que tu feras et entreprendras,
et le Seigneur réalisera cette parole qu’il m’a dite :

‘Si tes fils veillent à suivre leur chemin
en marchant devant moi avec loyauté,
de tout leur cœur et de toute leur âme,
jamais tes descendants ne seront écartés
du trône d’Israël.’”

David mourut,
il reposa avec ses pères,
et il fut enseveli dans la Cité de David.
Le règne de David sur Israël avait duré quarante ans :
il avait régné sept ans à Hébron,
et trente-trois ans à Jérusalem.
Salomon prit possession du trône de David son père,
et sa royauté fut solidement établie.

— Parole du Seigneur.

Cantique

1 Ch 29, 10. 11abc. 11de-12a. 12bcd

Seigneur, c’est toi, le Maître de tout.

Béni sois-tu, Seigneur,
Dieu de notre père Israël,
depuis les siècles et pour les siècles !

À toi, Seigneur, force et grandeur,
éclat, victoire, majesté,
tout, dans les cieux et sur la terre !

À toi, Seigneur, le règne,
la primauté sur l’univers :
la richesse et la gloire viennent de ta face !

C’est toi, le Maître de tout :
dans ta main, force et puissance ;
tout, par ta main, grandit et s’affermit.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 7-13)

Il commença à les envoyer en mission.

En ce temps-là,
Jésus appela les Douze ;
alors il commença à les envoyer en mission deux par deux.
Il leur donnait autorité sur les esprits impurs,
et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route,
mais seulement un bâton ;
pas de pain, pas de sac,
pas de pièces de monnaie dans leur ceinture.

“Mettez des sandales,
ne prenez pas de tunique de rechange.”

Il leur disait encore :

“Quand vous avez trouvé l’hospitalité dans une maison,
restez-y jusqu’à votre départ.
Si, dans une localité,
on refuse de vous accueillir et de vous écouter,
partez et secouez la poussière de vos pieds :
ce sera pour eux un témoignage.”

Ils partirent,
et proclamèrent qu’il fallait se convertir.
Ils expulsaient beaucoup de démons,
faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades,
et les guérissaient.

— Acclamons la Parole de Dieu.

31 janvier 2024 — Mercredi, Quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 1-6)

Première lecture

Deuxième livre de Samuel (2 S 24, 2. 9-17)

C’est moi qui ai péché, c’est moi qui suis coupable ; mais ceux-là, le troupeau, qu’ont-ils fait ?

En ces jours-là,
le roi David dit à Joab, le chef de l’armée, qui était près de lui :

“Parcourez toutes les tribus d’Israël, de Dane à Bershéba,
et faites le recensement du peuple,
afin que je connaisse le chiffre de la population.”

Joab donna au roi les chiffres du recensement :
Israël comptait huit cent mille hommes capables de combattre,
et Juda cinq cent mille hommes.
Mais après cela, le cœur de David lui battit
d’avoir recensé le peuple,
et il dit au Seigneur :

“C’est un grand péché que j’ai commis !
Maintenant, Seigneur,
daigne passer sur la faute de ton serviteur,
car je me suis vraiment conduit comme un insensé !”

Le lendemain matin, David se leva.
Or la parole du Seigneur avait été adressée au prophète Gad,
le voyant attaché à David :

“Va dire à David : Ainsi parle le Seigneur :
Je vais te présenter trois châtiments ;
choisis l’un d’entre eux,
et je te l’infligerai.”

Gad se rendit alors chez David et lui transmit ce message :

“Préfères-tu qu’il y ait la famine dans ton pays
pendant sept ans ?
Ou bien fuir devant tes adversaires lancés à ta poursuite,
pendant trois mois ?
Ou bien la peste dans ton pays
pendant trois jours ?
Réfléchis donc, et vois
ce que je dois répondre à celui qui m’a envoyé.”

David répondit au prophète Gad :

“Je suis dans une grande angoisse…
Eh bien ! tombons plutôt entre les mains du Seigneur,
car sa compassion est grande,
mais que je ne tombe pas
entre les mains des hommes !”

Le Seigneur envoya donc la peste en Israël
dès le lendemain jusqu’à la fin des trois jours.
Depuis Dane jusqu’à Bershéba,
il mourut soxainte-dix mille hommes.
Mais lorsque l’ange du Seigneur
étendit la main vers Jérusalem pour l’exterminer,
le Seigneur renonça à ce mal,
et il dit à l’ange exterminateur :

“Assez ! Maintenant, retire ta main.”

L’ange du Seigneur se trouvait alors
près de l’aire à grain d’Arauna le Jébuséen.
David, en voyant l’ange frapper le peuple,
avait dit au Seigneur :

“C’est moi qui ai péché, c’est moi qui suis coupable ;
mais ceux-là, le troupeau, qu’ont-ils fait ?
Que ta main s’appesantisse donc sur moi
et sur la maison de mon père !”

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 31 (32), 1-2. 5. 6. 7

Enlève, Seigneur, l’offense de ma faute.

Heureux l’homme dont la faute est enlevée,
et le péché remis !
Heureux l’homme dont le Seigneur ne retient pas l’offense,
dont l’esprit est sans fraude !

Je t’ai fait connaître ma faute,
je n’ai pas caché mes torts.
J’ai dit : “Je rendrai grâce au Seigneur
en confessant mes péchés.”
Et toi, tu as enlevé
l’offense de ma faute.

Ainsi chacun des tiens te priera aux heures décisives ;
même les eaux qui débordent ne peuvent l’atteindre.
Tu es un refuge pour moi, mon abri dans la détresse ;
de chants de délivrance, tu m’as entouré.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Mes brebis écoutent ma voix, dit le Seigneur ; moi, je les connais, et elles me suivent.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 6, 1-6)

Un prophète n’est méprisé que dans son pays.

En ce temps-là,
Jésus se rendit dans son lieu d’origine,
et ses disciples le suivirent.
Le jour du sabbat,
il se mit à enseigner dans la synagogue.
De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient :

“D’où cela lui vient-il ?
Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée,
et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie,
et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ?”

Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
Jésus leur disait :

“Un prophète n’est méprisé que dans son pays,
sa parenté et sa maison.”

Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ;
il guérit seulement quelques malades
en leur imposant les mains.
Et il s’étonna de leur manque de foi.
Alors Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.

— Acclamons la Parole de Dieu.

30 janvier 2024 — Mardi, Quatrième Semaine du Temps Ordinaire — Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies — Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 5, 21-43)

Première lecture

Deuxième livre de Samuel (2 S 18, 9-10. 14b. 24-25a. 30 — 19, 4)

Mon fils Absalom ! Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ?

En ces jours-là, dans sa fuite,
Absalom se retrouva par hasard en face des serviteurs de David.
Il montait un mulet,
et le mulet s’engagea sous la ramure d’un grand térébinthe.
La tête d’Absalom se prit dans les branches,
et il resta entre ciel et terre,
tandis que le mulet qui était sous lui continuait d’avancer.
Quelqu’un l’aperçut et avertit Joab :

“Je viens de voir Absalom suspendu dans un térébinthe.”

Joab se saisit de trois épieux
qu’il planta dans le cœur d’Absalom,

David était assis à l’intérieur de la double porte de la ville.
Un guetteur allait et venait sur la terrasse de la porte,
au-dessus du rempart ;
comme il regardait au loin,
il aperçut un homme seul qui courait.
Le guetteur cria pour avertir le roi,
et le roi dit :

“S’il est seul,
c’est qu’il a une bonne nouvelle à nous annoncer.”

Le roi lui dit :

“Écarte-toi et tiens-toi là.”

Il s’écarta et attendit.
Alors arriva l’Éthiopien, qui déclara :

“Bonne nouvelle pour mon seigneur le roi !
Le Seigneur t’a rendu justice aujourd’hui,
en t’arrachant aux mains
de tous ceux qui se dressaient contre toi.”

Le roi demanda :

“Le jeune Absalom est-il en bonne santé ?”

Et l’Éthiopien répondit :

“Qu’ils aient le sort de ce jeune homme,
les ennemis de mon seigneur le roi,
et tous ceux qui se sont dressés contre toi pour le mal !”

Alors le roi fut bouleversé,
il monta dans la salle au-dessus de la porte,
et il se mit à pleurer.
Tout en marchant, il disait :

“Mon fils Absalom ! mon fils !
mon fils Absalom !
Pourquoi ne suis-je pas mort à ta place ?
Absalom, mon fils ! mon fils !”

On alla prévenir Joab :

“Voici que le roi pleure : il est en deuil d’Absalom.”

La victoire, ce jour-là, se changea en deuil pour toute l’armée,
car elle apprit ce jour-là
que le roi était dans l’affliction à cause de son fils.
Et ce jour-là, l’armée rentra dans la ville à la dérobée,
comme se dérobe une armée qui s’est couverte de honte
en fuyant durant la bataille.

— Parole du Seigneur.

Psaume

Ps 85, 1-2. 3-4. 5-6

Écoute, Seigneur, réponds-moi !

Écoute, Seigneur, réponds-moi,
car je suis pauvre et malheureux.
Veille sur moi qui suis fidèle, ô mon Dieu,
sauve ton serviteur qui s’appuie sur toi.

Prends pitié de moi, Seigneur,
toi que j’appelle chaque jour.
Seigneur, réjouis ton serviteur :
vers toi, j’élève mon âme !

Toi qui es bon et qui pardonnes,
plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent,
écoute ma prière, Seigneur,
entends ma voix qui te supplie.

Évangile

Alléluia. Alléluia.

Le Christ a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.

Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (Mc 5, 21-43)

Jeune fille, je te le dis, lève-toi !

En ce temps-là,
Jésus regagna en barque l’autre rive,
et une grande foule s’assembla autour de lui.
Il était au bord de la mer.
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre.
Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment :

“Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.
Viens lui imposer les mains
pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive.”

Jésus partit avec lui,
et la foule qui le suivait
était si nombreuse qu’elle l’écrasait.

Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…
— elle avait beaucoup souffert
du traitement de nombreux médecins,
et elle avait dépensé tous ses biens
sans avoir la moindre amélioration ;
au contraire, son état avait plutôt empiré —…
cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus,
vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Elle se disait en effet :

“Si je parviens à toucher seulement son vêtement,
je serai sauvée.”

À l’instant, l’hémorragie s’arrêta,
et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui.
Il se retourna dans la foule, et il demandait :

“Qui a touché mes vêtements ?”

Ses disciples lui répondirent :

“Tu vois bien la foule qui t’écrase,
et tu demandes : Qui m’a touché ?”

Mais lui regardait tout autour
pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante,
sachant ce qui lui était arrivé,
vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Jésus lui dit alors :

“Ma fille, ta foi t’a sauvée.
Va en paix et sois guérie de ton mal.”

Comme il parlait encore,
des gens arrivent de la maison de Jaïre, le chef de synagogue,
pour dire à celui-ci :

“Ta fille vient de mourir.
À quoi bon déranger encore le Maître ?”

Jésus, surprenant ces mots,
dit au chef de synagogue :

“Ne crains pas, crois seulement.”

Il ne laissa personne l’accompagner,
sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue.
Jésus voit l’agitation,
et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit :

“Pourquoi cette agitation et ces pleurs ?
L’enfant n’est pas morte : elle dort.”

Mais on se moquait de lui.
Alors il met tout le monde dehors,
prend avec lui le père et la mère de l’enfant,
et ceux qui étaient avec lui ;
puis il pénètre là où reposait l’enfant.
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit :

“Talitha koum”,

ce qui signifie :

“Jeune fille, je te le dis, lève-toi !”

Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher
— elle avait en effet douze ans.
Ils furent frappés d’une grande stupeur.
Et Jésus leur ordonna fermement
de ne le faire savoir à personne ;
puis il leur dit de la faire manger.

— Acclamons la Parole de Dieu.

Les agriculteurs coopérateurs Vary Manitra Diégo II ou KOVAMADI-II, à Anivorano Auratha Antsiranana-II, travaillent et tentent de produire du riz parfumé. La productivité est en plein essor grâce aux formations organisées par le Réseau SOA pour eux.

Le sacrement est un don spirituel dont nous avons besoin en tant que chrétien séjournant sur terre, et une personne va vers l'éternité grâce au sacrement.

Message des Évêques, à la fin de Pèlerinage

Chers frères et sœurs dans le Christ, Vous qui êtes venus en si grand nombre participer à ce pèlerinage national, ainsi que vous tous qui suivez chez vous par les médias. Nous, évêques de Madagascar, nous vous adressons notre profonde gratitude pour avoir répondu à notre invitation et pour avoir fait vivre spirituellement ce jubilé initié par le Pape François. Avec vous, nous reprenons le chant de Marie : « Mon âme exalte le Seigneur » et nous redisons avec elle : "Que rendrai-je au Seigneur pour tout le bien qu’il m’a fait ?"....

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Noël est vraiment jour de grâce, si...

Le Père Innocent Bizimana, Provincial des Salésiens de Don Bosco de Madagascar et de l'Île Maurice, nous présente, au nom de toute la Famille Salésienne de la Province, les vœux de bonheur en cette Solennité de la Nativité du Seigneur.

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Zatti, notre frère

Le court métrage "Zatti, notre frère" (Argentina, 2020) se concentre sur l’un des épisodes les plus difficiles de sa vie. Nous sommes à Viedma, en 1941: à 60 ans, Zatti est contraint de quitter l’hôpital qu’il a fréquenté pendant des décennies. Sa foi et sa force sont mises à l’épreuve.

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